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Jean-Marie Adatte
Jean-Marie Adatte

Né à Porrentruy en 1931, Jean-Marie Adatte obtient une licence en lettres à la Sorbonne, puis enseigne dans le secondaire à Neuchâtel et à l'Ecole Normale de Bienne. Il réside aujourd'hui à Marin-Epagnier, dans le canton de Neuchâtel, et se consacre essentiellement à l'écriture. Sa prose aborde des sujets graves où pointe souvent l'humour, derrière l'élégance du style: précise et délicate, elliptique, sa plume exprime à merveille les sentiments les plus troubles. En amoureux de la marche, Adatte investit également une certaine «géographie littéraire», à la fois existentielle et bien réelle. Ses auteurs fétiches sont Marcel Proust, Franz Kafka, Céline, William Faulkner et Thomas Bernhard. Au sommet en poésie, il cite Les Chimères de Nerval. Et quelques incontournables: Baudelaire, Rimbaud, Apollinaire et Jaccottet. CO

Publications

Genesis, conte, musique d’E. de Ceuninck, festival de Bienne 1989, texte in Intervalles No 24
Chronos, cantate pour chœur et instruments, musique d’Emile de Ceuninck, texte in Intervalles No 30, 1991
Au cœur de l’héritage méditerranéen : les Chimères de Nerval, champ de tension, chant de conquête, in Colloque des Rencontres poétiques internationales en Suisse romande, 2001
Les dieux préfèrent le pagne, conte du haut et de bas, Editions de l’Aire, 2002
Orages sur Venise, roman, Editions de l’Aire, 2003
La Vie à l’envers, nouvelles, Editions de l’Aire, 2005
Dérapages, nouvelles, Editions d’autre part, 2007
Nos Crépuscules, nouvelles, Editions de l’Age d’Homme, 2009.


Contact et réseaux sociaux :


 

Les dernières parutions de Jean-Marie Adatte :
Jean-Marie Adatte  - L'homme aux deux âges

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Dans cette fantaisie aigre-douce, un octogénaire se scinde en deux auteurs : le vieillard qu'il est, le jeune homme qu'il fut. Ils composent tour à tour des textes forcément différents, sérieux côté patriarche, dégourdis de la part du cadet. La nouvelle, nettement dominante, voisine avec un texte théâtral dialogué, quelques poèmes, des réflexions sur le cours des choses.
L'auteur traite d'une vingtaine de sujets, de soucis contemporains : amour, guerre, folie, meurtre, émigration, maladie, périls cosmiques.

Jean-Marie Adatte  - TOI AUSSI

Est-ce qu’on peut vivre avec un virus bipolaire qui vous culbute du ciel en enfer ? Avec le poids d’un inceste qui tourne à la tragédie ? Avec les manies sexuelles d’on ne sait qui dans la maison ? Avec une passion pour l’écriture qui vous exclut du monde ? Avec les exigences d’une mystérieuse femme fantôme ? Avec les injonctions d’un ami intime proche de l’intégrisme ? Avec le deuil d’une épouse que peut-être on aurait pu mieux aimer ?

On peut ou on ne peut pas. La vie continue ou ne continue pas. Dans Toi aussi, où se côtoient le réalisme des récits et l’imaginaire des nouvelles, l’auteur laisse le plus souvent, au terme d’un trajet difficile, leur chance à ses personnages tourmentés, dont lui-même fait partie.


Jean-Marie Adatte, né en Ajoie en 1931, a enseigné à Neuchâtel et à Bienne avant de se consacrer à l’écriture. Il nous propose aujourd’hui son sixième ouvrage. Faute de place, on résumera l’accueil qui lui a été fait jusqu’ici par cet éloge d’Anne Pitteloud dans Le Courrier à propos de Dérapages : Adatte traite de sujets graves où pointe souvent l’humour, derrière l’élégance du style. Un régal.

Jean-Marie Adatte  - Nos crépuscules

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"Un septuagénaire désabusé dresse le bilan de sa décrépitude et le dépose au pied d’un marronnier qui a peut-être quelque chose à lui apprendre. - Dans une banlieue déshéritée, un sauvageon couve sa haine, fait ses classes, rêve de meurtre absolu. - Jeanne est éblouie par la maison de Bernard, lui par celle de Jeanne; l’amour du bois et de la pierre gagnera-t-il des cœurs et des corps qui ont déjà donné? - Simple jusqu’à l’aveuglement, il ne devine rien du drame qui la détruit. - Dix milliards d’êtres humains, un tiers en retraite et des centenaires à gogo. Secouera-t-on le cocotier? - La mer monte, la terre se dessèche; pour survivre, les villageois d’El Monero gagnent à travers les Andes une Amazonie elle-même menacée. - Les rescapés d’une catastrophe annoncée reprennent à partir d’un peu de mémoire l’histoire de l’humanité. Un grand-père qui se souvient initie son petit-fils à un mode de survie précaire."

Jean-Marie Adatte  - Dérapages

Jean-Marie Adatte livre ici cinq nouvelles très différentes et qui pourtant s’enchaînent. Randonnant de creux en bosses au pays de Neuchâtel, Sophie se ressource, interroge la nature, confronte ses amours et nourrit un fantasme qui va changer sa vie. - Suivent deux tragédies. La première accidentelle, ironique, sottise que Nicolas croit pouvoir rattraper et qui ne le sera jamais. - La seconde programmée dès la petite enfance, fleur vénéneuse qui empoisonne Raymond, Berthe et leur fille. - Alain Fignol, auteur présumé, subit dans un cirque surréaliste une cure de désintoxication radicale, au terme de laquelle il aspire au silence. - Y parvient-il dans le texte éponyme qui clôt le recueil, où la porosité des êtres offre au narrateur des explorations intimes inattendues ?

Jean-Marie Adatte  - La Vie à l'envers

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Pourquoi Chelsea Norman a-t-elle attendu la quarantaine pour songer à une liaison sérieuse ? Pourquoi a-t-elle dû soudoyer pour qu’il se taise l’un de ses éphémères partenaires, le seul auquel elle avait imprudemment révélé son secret ? Pourquoi exige-t-elle de Vilnius Tallin, l’homme dont elle tombe enfin follement amoureuse, un jeûne sexuel préalable d’une année ? Pourquoi une sorte de fantôme imprime-t-il parfois son propre visage sur celui de Vilnius ? Pourquoi Chelsea préfère-t-elle l’obscurité à la lumière ? Pourquoi pense-t-elle embellir en vieillissant ? Pourquoi la maternité va-t-elle la plonger dans une angoisse doublement obsédante ? Quelle raison mystérieuse explique ce que l’héroïne nomme elle-même sa différence ?

La réponse à ces questions engage le récit dans une voie vertigineuse. On y découvre, pour le meilleur et pour le pire, un nœud de relations serrées entre les plus hautes ambitions de la science et les instincts, les émotions, les désirs fous de ce que nous appelons encore – peut-être pour peu de temps – l’humanité.

Jean-Marie Adatte  - Orages sur Venise

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Le jour de ses trente-cinq ans, l’obsession de la mort tombe comme une chape de plomb sur les épaules de Simon Chevance. Pour l’apprivoiser ou s’en débarrasser, il multiplie des tentatives contradictoires: il questionne le Ciel et se gorge d’esthétisme noir, s’exerce à une ascèse radicale et joue les don Juan. Le voici qui interroge son enfance, le voilà qui assiste des moribonds. Vous le verrez téméraire au volant, en montagne, à la tête d’une école. Porté par ses défis, il finit par viser une maîtrise absolue inaccessible aux simples mortels. Tel est Chevance, telle est sa « folie ».

Venise, sa compagne, fait les frais de cette quête maniaque. Trois fois quittée, trois fois retrouvée, elle est pourtant celle qui détient les meilleurs sésames. Quand Simon s’en rend compte, c’est au mystère de l’amour qu’il s’attaque, montant des plaisirs du sexe aux passions du cœur pour affronter enfin l’amour de tête, le redoutable amour blanc. Mais où est Venise dans tout cela ? Partout et encore ailleurs: elle le fera savoir.

Un roman raconte une histoire ; il peut en cacher un autre, qui dirait comment s’écrit cette histoire. Des fragments en italiques divulguent une part du secret, celui de la bagarre amoureuse qui oppose l’écrivain à l’écriture, l’auteur à son texte devenu personnage.

Tout s’envolerait si les héros ne dégringolaient de leurs cimes sous les coups de boutoir de l’ironie, de l’humour, de l’érotisme. Humains, absolument.

Jean-Marie Adatte  - Les Dieux préfèrent le pagne

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Aimez-vous les vieilles histoires retournées comme un gant ? Celle de Dieu, en haut, doit être la plus ancienne si on la prend comme ici à son début, avant qu'il ne soit devenu Trois en Un pour échapper à l'Ennui de son impitoyable Perfection. Mais ça n'a pas suffi, il a fallu trouver un autre dérivatif : il a fallu nous créer, nous les hommes, sous notre première apparence, celle de nos ancêtres africains. Une autre histoire commence alors en bas. Celle de Luc-Adam et d'Eve-Luyc, de Bill et Billie, de Sam et Samie et d'une ribambelle de x et ixies. Une histoire drôle, tendre, cruelle. De rires et de larmes, de sexe et de sang. Surpris, les apprentis sorciers en perdent leur divin consensus : l'aîné médite un génocide que le plus jeune suspend au prix d'un vilain stratagème. Indigné, le cadet quitte ses pairs pour épouser l'humaine condition en général et Molly la belle et rude néolithique en particulier. Voilà pourquoi un Christ avant la lettre surgit dans la brousse, bravant la mort pour réaliser son dessein. Contre lui se dresse la prêtresse qui régit les mariages, et dont le mysticisme fanatique a mis son clan à genoux. Qui l'emportera ? Vous verrez bien. Et vous croirez en avoir fini quand un beau coup de théâtre mettra le conte en accord avec son titre, qui pourrait aussi bien être : Comment l'amour vint aux dieux?