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Au port de Neuchâtel, une trentaine d'auteures et d'auteurs de la région ont dédicacé leurs ouvrages au Salon du livre.
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L’Association des écrivains neuchâtelois et jurassiens (AENJ) rassemble depuis 1950 des poètes, des romanciers, des essayistes ou encore des chroniqueurs et des liberettistes liés au canton de Neuchâtel et du Jura ainsi qu’à la partie francophone du canton de Berne. |
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Dans cette fantaisie aigre-douce, un octogénaire se scinde en deux auteurs : le vieillard qu'il est, le jeune homme qu'il fut. Ils composent tour à tour des textes forcément différents, sérieux côté patriarche, dégourdis de la part du cadet. La nouvelle, nettement dominante, voisine avec un texte théâtral dialogué, quelques poèmes, des réflexions sur le cours des choses. |
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Dans son troisième roman, Thierry Amstutz nous offre une nouvelle fois des personnages qui évoluent dans un contexte historique. |
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Portier dans un hôtel chic de la République de Telazzo, Ahmad découvre par hasard une momie dans son grenier. L’égyptologue Lea Caccini est appelée pour l’expertiser. D’après les hiéroglyphes qu’elle déchiffre sur le sarcophage vieux de 2’800 ans, celui-ci aurait été destiné à un prêtre du dieu-serpent Mehen. Des analyses établissent toutefois la mort récente du jeune homme momifié, ainsi que son étonnante parenté avec Ahmad. Ces découvertes ravivent les vieux souvenirs de Lea : les fouilles qu’elle avait menées au Soudan sur un site archéologique nubien et une morsure de vipère, soignée par un mystérieux vieillard. Troublé à cette évocation, Ahmad se souvient lui aussi d’une guérison miraculeuse dans les mêmes |
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Robert è cresciuto in un modesto quartiere di Ginevra, con una madre devota e un padre che ha idee di sinistra. Per una passione coltivata sin dall’infanzia, da adulto, diviene controllore sui treni. Lorraine, l’altra protagonista del romanzo, appartiene invece a una ricca stirpe di banchieri e vive in una splendida casa sul lago Lemano in Svizzera. Borghese romantica, ama i genitori e aspira a una carriera come violinista. |
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«Ainsi, chaque jour, je regarde l'oiseau dans son bocal. Il n'a pas changé depuis le jour où je fermai le bocal. J'ai changé et vieilli davantage que le moineau. Il est mon rêve de vie et de mort. Il est ma permanence, et je tiens à lui davantage qu'à moi-même. C'est le moineau de mon Temps perdu. C'est le moineau de mon projet, de mon affection, de mon souci, de mon rêve toujours renouvelé. Je suis le moineau dans un bocal, et ceux qui regardent le bocal savent donc bien qui je suis.» |
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« Tout est question de souffle. Se concentrer sur le mouvement de la cage thoracique, ni trop lent ni trop rapide, exhaler ni trop ni trop peu, sentir les côtes se soulever, puis se contracter de nouveau pour mieux se dilater au passage de l’air. Un dosage subtil qui tient de l’art de la méditation et de la maîtrise parfaite de soi pour avancer même en terrain hostile, coûte que coûte, sans faiblir, sans faillir. Sans réflexion, pousser le corps plus loin pour que la machine de chair et d’os continue à se déplacer en un mouvement perpétuel. Dominer la souffrance, les orteils sanglants, la voûte plantaire cloquée, les muscles crispés, les articulations douloureuses, les envies de vomir. Et surtout, surtout, fuir le point de côté, qui brise tout élan, par une inspiration méticuleuse et calculée qui se calque sur la foulée. » |
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Pouce est le monologue d’un jeune gars d’aujourd’hui, qui explique pourquoi il devait se débarrasser de l’homme qui le poursuivait. « C’était lui ou moi. J’avais pas le choix. Je me suis vu crever. Il fallait qu’il arrête. » A partir de là, il reste à trouver les bons arguments pour justifier un meurtre. Création par le Théâtre des Gens à Neuchâtel en octobre 2000. Arrête de rêver, l’Etrangère est une pièce biographique et politique. Annemarie Schwarzenbach y est présentée comme la figure tragique, emblématique, de la génération qui avait vingt ans en 1930 (Prix Bachelin de littérature, juin 2000). |
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À 20 ans, Jennylyn décide de prendre une année sabbatique pour partir à la recherche de son père qu’elle n’a jamais connu. Ce poète russe a autrefois vécu un été passionné avec sa mère, avant de disparaître sans savoir qu’il allait devenir père. |
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Une jeune migrante syrienne traverse la mer. Une jeune lectrice traverse un roman. Telle est l’étrange mise en abyme de ce livre. |
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Theresli, une mère relate la vie d’une femme commune, en réalité hors du commun. Ce récit nous permet de découvrir les conditions sociales des femmes au siècle dernier, lesquelles se consacraient corps et âme à leurs tâches ménagères pour autrui en se réalisant dans leur travail maigrement rétribué. Theresli, d’origine germanique, mariée en Suisse, a eu à subir l’animosité contre les Allemands et l’accueil hostile de sa belle-mère qui ignore tout de ce que sa bru a vécu dans son enfance : la vie d’une enfant abandonnée par sa mère munichoise dans un orphelinat, puis recueillie à dix ans par une famille généreuse à laquelle elle restera liée jusqu’à la fin de sa vie. L’auteure décrit avec soin les conditions historiques tant en Allemagne qu’en Suisse dans les différents endroits où a habité Theresli. Elles permettent de mieux comprendre ce qu’a vécu cette femme si attachante ; elles renseignent sur les conditions de vie du siècle dernier et les sacrifices qu’une veuve pouvait assumer pour offrir un meilleur avenir à ses deux filles. Avec le retour de l’individu sur la scène historique et l’intérêt porté à l’histoire du quotidien et aux « petites gens », ce roman est un témoignage passionnant. François Jequier, Professeur honoraire d’histoire de l’Université de Lausanne |
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François Buhler, rendant ici hommage à Howard Phillips Lovecraft, nous régale dans ce livre d’une écriture originale et d’un genre inédit, d’un conte fantastique de terreur à rebondissements spectaculaires dans une clinique psychiatrique de Suisse romande. Confondant le réel et l’imaginaire, le lecteur perd peu à peu pied dans un monde où l’on ne sait plus qui est sain d’esprit et qui ne l’est pas. Les fous sont-ils les psychiatres ou leurs soi-disant malades ? Et ces monstres terrifiants venus du fond des âges qui, dévorant tout sur leur passage, menacent l’existence même de l’humanité, existent-ils vraiment ? La police étant complètement dépassée par les événements, c’est un inspecteur de l’Institut des sciences occultes de l’université de Neuchâtel qui est chargé de l’enquête. Mais parviendra-t- il à la mener à bon terme et à sauver le genre humain ? |
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Six nouvelles, six femmes sous les pas desquelles, soudain, le sol se dérobe, qui, à la dérive, emportées par des courants contraires, s’efforcent de regagner une rive familière, la sécurité de naguère. La mère de la petite Rosalie, menacée par l’intrusion dans son existence d’une étrange voisine, compatissante ou désireuse de lui voler son enfant ? Promeneuses égarées dans la brume, une tempête de neige ou les profondeurs ambiguës d’un tableau. Amie dévouée, victime de sa bonne volonté. Épouse recluse dans sa maison au chevet de son mari malade. De pas en pas, de jour en jour, l’étoffe de leur vie, de leurs rêves se déchire. |
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Frank Martin est un compositeur suisse, fondateur de la Société de musique de chambre de Genève, qu'il a dirigé en tant que pianiste et claveciniste pendant 10 ans. |
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Un jeune homme veille le corps de son père durant toute une nuit. Il lui raconte alors ce qu’il ne lui a jamais dévoilé de sa vie?: ses amours ratées, ses études interrompues et ses errances dans une capitale lointaine, où il a tenté de se construire hors des attentes familiales, embrassant la folie. À l’image d’une génération globalisée et fragile en quête de repères amoureux, sociaux et intellectuels,il a si maladroitement cherché à se connaître qu’il en a presque oublié son nom — mais le deuil de son père le lui rappelle avec force. Lire Qui n’est plus, c’est suivre les révélations de ce fils dont la mise à nu existentielle,l’espace d’une nuit, retrace de successives mises en péril et quelques fulgurances. C’est aussi accepter de s’oublier pour suivre l’étrange lueur émise par la mort d’un proche, éclairant tout mystère. |
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Le Home est moderne et haut de gamme: fitness sous la conduite d'un coach, atelier de poésie, séances de développement personnel, cuisine gastronomique. Sont organisés des sorties en campagne, des visites de musées, des spectacles. Un prêtre passe une fois par semaine. Tout est fait pour le confort des pensionnaires. |
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Elle aurait pu continuer à vivre paisible en dessinant ses BD de Kratz, mais Éli n’a jamais su refuser un service. Alors, quand son cousin lui demande d’aller récupérer des documents compromettants dans la maison de son enfance, elle fonce. Sacré personnage que cette maison-fantôme ! En plus des souvenirs de la narratrice, la bâtisse a abrité pendant longtemps un café-restaurant et, dans ses combles, de sulfureuses affaires… |
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Face aux tourments de la vie, Yolande Favre s'est inventé une thérapeutique du monde : absorbé des pilules kilométriques, des capsules cartographiques, des potions magiques de latitudes improbables et de longitudes inconnues, elle est partie à pied, en stop, en train, en bus, en avion ; elle a marché, elle a parcouru, erré, elle a déambulé... Elle a tenté de faire silence, d'apaiser le remue-ménage intérieur. La découverte de la géopoétique s'accorde à ce besoin de respiration libératrice |
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Plongez dans un univers mystique où rêve et réalité se confondent. |
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« Elle n’aimait pas les roses, trop guindées. Elle aimait les trémières, qui s’installent là où elles veulent et se contentent d’une fente dans un muret. Elles nourrissent un monde de petites créatures, sans se préoccuper des trous dans leurs feuilles, et quand elles fleurissent, ça ne s’arrête jamais, elles ont toujours des fleurs, toujours au moins une, jusqu’aux premières neiges. » Ces nouvelles suivent les pas de femmes que l’on peut qualifier de roses trémières. Reines, martyres ou bâtardes, elles ont fleuri, envers et contre tout. |
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Du Lubéron à Shanghai, de Marseille à Diên Biên Phu, le commissaire Cartier en personne nous raconte sa dernière enquête. Des cadavres à l’aube sous un vieux pont romain, un flic équivoque, une fusillade en Avignon, des salons de massages, une aristocrate parisienne, une fumerie d’opium, des caisses de fausses montres (Cartier, bien entendu !), les rebondissements s’enchaînent. Le commissaire, contre vents et marées, poursuit son voyage dans les méandres de l’âme humaine, où le passé ne cesse de parasiter le présent et dans laquelle, selon Héraclite, « Bien et Mal sont tout un ». |
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Deux demis, c'est parfait. Du blanc bien frais pour l'apéritif entre quatre amis. Sous une tonelle, près d'une fontaine, quand on a le temps de se demander si c'est possible, deux meurtres et demi. |
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Qu'est-ce que la poésie ? Une chose inutile et précieuse qui allège la destinée de l'homme, exprime en quelques vers son mal-être et ses doutes, permet de transcender sa douleur ou de crier sa joie. Comment appeler l'émotion du poète sentant monter en lui les mots qu'il va tenter de faire chanter ? Un état de grâce ? L'attente du paradis perdu ? Une fulgurance qui le transportera ? L'instant enfui miraculeusement rendu ? Ce trouble intense impossible à définir ouvre un accès fugace à notre soif d'absolu. |
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Je me suis pris les pieds dans les mots. Eparpillés dans tous les coins. Sens dessus dessous. En marchant sur mouche et valise a surgi un équidé au galop. Un amas de lettres dans les parages. Je ne savais plus à quoi raccrocher ce main qui restait étalé, là presque sans force. Au début, à la fin de ce qui n’avait plus de forme. Des fragments avaient peut-être filé sous le tapis. J’ai failli tomber dans un tas de voyelles. Bien décidées à vivre leur vie toutes seules. Des syllabes résistaient à se remettre en ordre. Que dire de ce morceau d’alphabet, ces cinq caractères, a c e n r, dont je ne trouvais plus comment les arranger. Plus je me faufilais dans ce fouillis, plus me gagnait le trouble, l’incertain, l’indéchiffrable. À la limite de l’indicible et de l’illisible. Et à qui appartenait tout ce qui gisait par terre… |
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Dans son kiosque, Irène Jaggi valide quantité de bulletins de loterie. Joueuse elle-même, elle travaille à maximiser ses chances, et cela lui réussit. Comment est-elle devenue une championne de la réduction du hasard ? Sa méthode éveille des convoitises. Justine, sa nièce, n’en sait-elle pas plus qu’elle ne veut l’admettre ? C’est la question que se pose Emmanuel Dorn, qui a fait de l’élimination du hasard la devise de son entreprise. |
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La trame des différents récits de ce recueil se situe dans le futur, entre 2064 et 2166, et les aventures de leurs personnages s’entrecroisent entre Paris, l’Ile Saint-Louis, Saint Germain-en-Laye, Sarajevo, Neuchâtel, Strasbourg, le Jura, Rome, Delphes, Villars, Alcobaça… Ils intègrent en toile de fond l’utopie du distributisme, un régime économique capable de supprimer la misère dans le monde entier, thème toujours d’actualité et cher à Roger-Louis Junod. |
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Lorsque le jeune Jean-Jacques Rousseau parcourt les montagnes neuchâteloises, il est si frappé par ces Montagnons trayant leurs vaches et fabricant des montres, qu’il en parle dans une lettre adressée à d’Alembert quelque trente années plus tard. |
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Baptisé et éduqué catholique, après six ans d’internat chez les pères de Bethléem et deux ans au Collège Saint-Michel à Fribourg, j’ai tourné le dos à la religion. |
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Et si la course à pied, libérée de tout esprit de compétition et de dépassement de soi, pouvait être vue comme un simple moment propice au plaisir et à l’émerveillement ? Comme une rupture sensible dans la marche des jours, une rencontre poétique avec la terre, le temps et les mots ? Déroulé à petite foulée, ce bref essai s’y emploie. Arpentant les sentiers des forêts neuchâteloises et les rayons d’une bibliothèque où voisinent Philippe Jaccottet, Marcel Proust ou encore Daniel de Roulet, Cours toujours rappelle aussi, avec légèreté, que la curiosité est une belle qualité. |
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C’est l’hiver, mais Petit-Ours n’a pas du tout envie d’aller dormir. Il a tant à découvrir… |
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« Tout ça vient de là, de dessous nos pieds comme une sécrétion de la terre, de la terre elle-même. Le plus souvent, oui, à cause d’une qualité de la roche, dans ce qui la fait et la défait, ou de ce qui en sort, quelque chose comme des sels. » |
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De jour en jour, de saison en saison, Françoise Matthey travaille à son oeuvre poétique. Dans la lumière oblique n'échappe pas à ce permanent besoin de signifier le monde, de lutter contre le nonsens: «Les gestes quotidiens/sans cesse composés/recomposés//sauront-ils nous conduire plus loin/que l'écho rocailleux des questions insolubles...», se demande-t-elle. |
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Françoise Matthey vit dans les Franches-Montagnes (Jura suisse) où, dans la sérénité, elle continue d’écrire une oeuvre d’une haute exigence. «Le sol peut être dur ou tendre pour qui s’offre aux pistes de la vie. En tentant d’accueillir ce qui nous lie à l’univers des autres, des univers quelquefois constellés de disparus demeurés sur le seuil, d’autres où dansent les fêtes ingénues de l’enfance, où rampent peut-être des fêlures mais où se déploie aussi le bonheur de gestes bienveillants, on prend le risque de faire place à l’humain…» |
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À travers son enfance, Dunia Miralles raconte l’effervescence qui régnait en Suisse vers la fin du franquisme. |
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Par ce récit, Denis Petitjean nous emmène dans le quotidien d’un internat scolaire. Il nous présente les multiples péripéties vécues durant une année par une communauté de quarante enfants et de presque autant de collaborateurs. Le lecteur ne restera pas insensible aux émotions, aux états d’âmes, aux tensions émanant d’une succession de soixante tableaux. |
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«Ce cri. Arraché de ma gorge coupée. Tout mon corps exige d’être abreuvé. Sous la douche, nue, je me construis un refuge d’eau brûlante, un rideau de vapeur contre la menace du monde. L’Autre? Je le renie! Je renie son corps qui s’acharne sur le mien! Je renoue avec mon enfance. Je suis purifiée, absoute, intacte. Et légère, légère! Je m’envole.» |
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Un soir glacé de janvier, un couple de retraités allemands est retrouvé dans une tombe fraîchement creusée pour un édile du village. L’autopsie montrera qu’avant de mourir de froid, ces deux touristes ont été drogués au rohypnol, un puissant somnifère. |
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Les histoires du pays jurassien sont faites de calcaires formant falaises et crêtes, d’argiles et de marnes couverts de fleurs et de champignons, de tourbières aux étangs sombres. Côté solide, on y trouve des gens à l’accent rocailleux, aux mains rendues calleuses par le froid, le balai ou la traite. Pour le liquide, on a le choix : jus d’alambic, eau de boudin, huile de chanvre, soupe de neige… Il y a sous nos pieds des mines aux filons insoupçonnés. L’auteure de ces textes, Monique Rebetez, y a abondamment puisé. Ce minerai, elle l’a fondu, broyé, passé à la trémie, mêlé à d’autres sédiments amenés par ses rencontres, ses rêves, ses souvenirs, ses lectures afin d’en faire une matière perméable à la poésie et poreuse à la fantaisie. Les douze histoires de ce recueil invitent au voyage dans le temps, présent, passé ou futur et pourraient être appelées «légendes». Comme dans toutes les légendes, les animaux y ont la part belle. Et s’il y a des chevaux, des vouivres, des moutons et même un loup, c’est le chat qui tient, ici, lieu de fil rouge. Celui qui, tapi dans l’ombre, voit tout, sait tout. Dit tout sur ces autres bêtes, les humains, qui ne sont ici ni princes charmants, ni ogres, ni princesses. Mais des gens simples comme il y en a partout, un peu plus rebelles peut-être, bien dans leur monde à eux. |
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L’âpreté du quotidien |
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Ses pensées bourlinguent à travers l'archipel des souvenirs… A bord d’un avion entre l’Afrique et l'Europe, le toubib se remémore ses compagnons de route et leurs histoires. Trois bars, trois scènes où les personnages, aguichent, s’épanchent et disparaissent : le premier, un hôtel dans une ville en proie à la guerre civile ; le second, un bar en terrasse dans une indolente capitale ; le troisième, un débit de boissons clandestin dans un bled de coopérants. Ces protagonistes vont raconter leur vécu, un peu broder sur les faits et partager leurs angoisses, rire aussi de moments cocasses. |
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Un patron horloger attaché à sa ville de La Chaux-de-Fonds, sûr de son entreprise, marié et père de famille, adepte de promenades dans les pâturages, ouvert aux arts et amateur de hockey, ami des bêtes, croyant sans être bigot, libéral avec modération, acquis aux bienfaits de la technique, favorable au progrès, à une immigration contrôlée, convaincu que les guerres relèvent du passé. Bref, un humaniste, dont l’univers obéit ainsi à la précision typique de sa profession, réglé, prévisible, maîtrisable… |
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Hanté depuis l'enfance par la disparition de son frère, Donovan Lorrence, auteur à succès, revient sur les lieux du drame pour trouver des réponses et apaiser son âme. Aidé par une femme aux dons étranges, il tentera de ressusciter ses souvenirs. Mais déterrer le passé présente bien des dangers, car certaines blessures devraient parfois rester closes…… au risque de vous entraîner dans l'abîme, là où le remords et la honte règnent en maîtres. Où le destin semble se jouer de vous. Et cette question, qui bousculera sa quête de vérité : peut-on aller à l'encontre de ce qui est déjà écrit ? |
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Comment, au quotidien, résister à une sœur aussi égocentrique qu’immature? Martin va-t-il être emporté par la dernière lubie en date de Soline, briller sur scène? Sa loyauté ne risque-t-elle pas, outre mille autres tracas, de lui coûter son emploi de juriste et réduire à néant son histoire d’amour naissante? |
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"Pas question de pleurer sur le passé" : ce pourrait être la devise de Benoîte Crevoisier. L’écrivaine franc-montagnarde vient de publier un deuxième ouvrage autobiographique. Dans le premier, "Avec un grain de sel", elle racontait son enfance passée dans une famille paysanne, à Lajoux. Dans son nouveau livre, "Mesdemoiselles", elle évoque désormais la suite, son adolescence et ses débuts en tant qu’enseignante. Elle retrace sa vie dans les années 1950, de 13 à 18 ans. La Franc-Montagnarde a appris son métier à l’école normale à Delémont. Une école qu’elle a dû quitter précipitamment, 6 mois avant la fin de sa scolarité, comme toutes ses camarades. A l’époque, le Jura souffrait d’une pénurie d’enseignants. |
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Grand-maman girafe se réjouit toujours de passer une journée avec ses petits-enfants, car c’est plein de surprises, de petits défis, de joie et d’émotion. Ce sont des journées arc-en-ciel. |
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Sujet d’une manipulation diabolique qui le conduit par le bout du nez dans un roadtrip vers l’enfer, Pierre n’a pour arme que son amour pour sa fille Anouk. D’autres, beaucoup plus méchants, sauront user d’un arsenal poids lourd pour parvenir à leur funèbre objectif: un horrible carnage. |
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Que se passerait-il si vous pouviez assister à la prochaine rencontre de notre Voie Lactée prévue avec la galaxie d'Andromède ? |
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Un soir, à bord d'un train reliant La-Chaux-de-Fonds à Neuchâtel, neuf voyageurs, dont un enfant et un bébé, se retrouvent bloqués dans un obscur tunnel. Soudain, une voix retentit par les hauts parleurs, les prévenant qu'ils vont devoir se battre contre des monstres terrifiants pour pouvoir survivre. Autre possibilité : s'entretuer pour faire grimper plus vite leur score, sachant que tuer un enfant rapporte beaucoup plus de points ! Les passagers s'allieront-ils pour faire face à la menace, ou l'instinct de survie individuel les amènera-t-il au massacre ? Après tout, ne dit-on pas que l'Homme est un loup pour l'Homme ? |
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« En pleine crise d’obsolescence », le narrateur prend le train pour Venise où il va prêter main forte à Silvia. Cette éternelle étudiante consacre une thèse à Léopold Robert, peintre neuchâtelois tombé dans l’oubli, mais célébré dans l’Europe entière dans la première moitié du XIXe. Silvia tente de comprendre comment il en est venu à se trancher la gorge dans son atelier, à 40 ans. Avec son acolyte, elle écume les lieux, ruelles, monuments, par lesquels le peintre est passé. Leurs dialogues, comme un match de ping-pong, ponctuent une Venise tour à tour du XIXe et du XXIe siècles. Un roman qui allie le drame et la comédie. |
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Que se passe-t-il au sein de Sanatis, le plus grand laboratoire pharmaceutique du pays ? Quel est ce mal mystérieux qui décime ses dirigeants les uns après les autres, depuis l’annonce de la commercialisation d’un médicament anticancéreux révolutionnaire ? |
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Telle la fleur jamais lasse de s’ouvrir et de se refermer, l’éveillé, autre nom du poète, poursuit sa quête sans la poursuivre, accueillant et gravant dans son corps ce qui vient à lui. Chez Luc Wenger, cette offrande ne devient suc poétique qu’au terme d’une douce reviviscence de ses impressions et sentiments, « en veillant, dit-il, à ne pas tenter d’éluder ma confusion ». Cet aveu de faiblesse est peut-être ce qui touche le plus dans ces poèmes, éclosions étonnées face à l’insaisissable – l’Amour, la Mort, la Vie ... |
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Opaline, jeune scientifique, vient de décrocher son premier emploi à Cortaillod. Déterminée et pleine de courage, elle lance le pari de se baigner chaque matin dans le lac, qu’importe les températures et les nuits glaciales. Au bout du quai désert, elle se retrouve face à Rubis, ce pêcheur à peine retraité qui se plonge lui aussi journellement dans un mystérieux tête-à-tête avec le lac. Leur lien insolite, d’abord emprunté, se soudera par une confiance unique aux effets insoupçonnés. Surgiront alors au grand jour des lambeaux entiers d’existence qui emporteront tous les habitants du petit port dans un mouvement inattendu. Un lever de soleil sur les braises du silence. |
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Alors qu'Hamish et Kirsty vivaient paisiblement dans le comté de Ross avec leurs enfants, la soudaine apparition d'Henri Buchanan, ancien prétendant de Kirsty, va bouleverser le cours des évènements et mettre l'amour des deux héros à l'épreuve. Des Highlands aux Lowlands, en passant par Edimbourg, la famille se déchire. |
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Une jeune stagiaire de l’enseignement public est morte assassinée… L’enquête policière stagne, l’assassin n’a, semble-t-il, commis aucune erreur. Une taupe est discrètement missionnée dans l’établissement scolaire où l’acte criminel a été perpétré. C’est Victor Aubois. Le privé va découvrir la saveur et les hypocrisies d’une salle des maîtres; le quotidien, la sueur et les joies annexes de l’enseignement. Il va scruter aussi le passé complexe et déroutant de la victime. Titulaire dans le collège, le tueur? Et si c’était un prof voire un étudiant de la HEP, la (dite) haute école pédagogique que fréquentait la morte? Et pourquoi pas un externe, venu dans l’établissement pour tuer? Une femme? L’enseignement est majoritairement féminisé… |
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