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Frédéric Mairy
Frédéric Mairy

Habitant au Val-de-Travers, Frédéric Mairy a publié quatre ouvrages. Le dernier en date, Cours toujours (éd. Alphil), se veut un hommage à la course à pied et aux forêts ; il s’inscrit en prolongement de celui rendu à Nicolas Bouvier (De verdiers, de cerises, de neige, éd. Slatkine), à la fugacité des choses (Bref éloge de la fin, éd. d’autre part), enfin à ses grands-parents et à son pays d’origine (Citadelle de sable, éd. d’autre part).


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Les dernières parutions de Frédéric Mairy :
Frédéric Mairy - Cours toujours

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Et si la course à pied, libérée de tout esprit de compétition et de dépassement de soi, pouvait être vue comme un simple moment propice au plaisir et à l’émerveillement ? Comme une rupture sensible dans la marche des jours, une rencontre poétique avec la terre, le temps et les mots ? Déroulé à petite foulée, ce bref essai s’y emploie. Arpentant les sentiers des forêts neuchâteloises et les rayons d’une bibliothèque où voisinent Philippe Jaccottet, Marcel Proust ou encore Daniel de Roulet, Cours toujours rappelle aussi, avec légèreté, que la curiosité est une belle qualité.

Frédéric Mairy - Citadelle de sable

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" Nos vies ont la grandeur et la fragilité des châteaux de sable, dont les grains sont inégaux à la lumière du passé. Les souvenirs n’existent pas, ils ne sont que des constructions d’épisodes vécus et réinventés, qui se mêlent, se brouillent et se mêlent encore à nos larmes, fussent-elles de joie. "

Avec finesse et élégance, Frédéric Mairy nous offre un carnet d’estampes, portrait impressionniste en petites proses de ses aïeux et de la Belgique, son pays d’origine.

Frédéric Mairy - Bref éloge de la fin

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Recenser les poètes qui par leurs mots tentèrent d’apprivoiser la fin – puisque, il n’y a pas à tortiller, c’est bien de cela qu’il s’agit ici – nous mènerait bien loin. Le chemin en serait délicieux, mais dresser un bref éloge du point final demande, par cohérence, de garder celui-ci à portée de main. Et de se satisfaire, on le serait à moins, de la caresse solaire entourée de nuit adressée dans Symétrie par Ramuz, Charles-Ferdinand, à sa fille: «C’est à cause que tout doit finir que tout est si beau. C’est à cause que tout doit avoir une fin que tout commence. C’est à cause que tout commence que tu as connu le grand émerveillement. Tâche seulement d’être toujours émerveillée.» Tenons-le-nous pour dit.

Frédéric Mairy - DE VERDIERS DE CERISES DE NEIGE

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Devant, loin devant chemine Nicolas Bouvier. C'est l'hiver. Ou l'été. Il monte sur le Salève ou descend vers l'Orient. Peu importe. Il ne s'agit pas ici de refaire ses voyages, surtout pas de le rattraper, mais d'écouter ce que ses mots ont à nous dire (des verdiers, vous les entendez?), de goûter aux fruits qu'il cueillit, de se perdre dans ses pages.
Eric Rechsteiner est un photographe établi au Japon. Frédéric Mairy un écrivain vivant en Suisse. Avec les images nomades de l'un, les mots plus sédentaires de l'autre, ils imaginent une suite à l'oeuvre de l'auteur de L'usage du monde, à son esprit bien plus qu'à sa lettre, traversant des pays où l'on croise aussi Shakespeare, Scarlatti, Prévert et Taniguchi.
Davantage qu'une incitation au voyage, leur livre est une incitation à rêver. De lune rousse de verdiers de cerises de neige.