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Thomas Sandoz
Thomas Sandoz

Thomas Sandoz (1967), écrivain, épistémologue, docteur en psychologie, a notamment publié chez différents éditeurs en Suisse et en France – Grasset, Le Seuil, Presses universitaires de France – des romans (Malenfance, Les temps ébréchés, Même en terre, La Fanée, Gerb, 99 minimes), des essais (Histoires parallèles de la médecine, La vraie nature de l'homéopathie, En somme...) et des monographies (Allain Leprest – Je viens vous voir, Derrick – L'ordre des choses). À l'occasion dramaturge et parolier, il s'est aussi fait connaître par de nombreux articles de réflexion pour différents journaux. Enfin, il est actif dans le domaine de la médiation culturelle. Il a reçu plusieurs distinctions, notamment le Prix Schiller pour Même en terre (Grasset, 2012).


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Les dernières parutions de Thomas Sandoz :
Thomas Sandoz - Ma soeur se lance dans la chanson

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Comment, au quotidien, résister à une sœur aussi égocentrique qu’immature? Martin va-t-il être emporté par la dernière lubie en date de Soline, briller sur scène? Sa loyauté ne risque-t-elle pas, outre mille autres tracas, de lui coûter son emploi de juriste et réduire à néant son histoire d’amour naissante?
Face à la détermination aveugle de sa sœur, Martin n’aura guère le choix et va se retrouver au cœur d’un véritable imbroglio. Devoir s’occuper de son neveu surdoué, répondre aux basses missions de son supérieur et dénouer une affaire juridique explosive ne vont pas l’aider…
Quiproquos et rebondissements conduisent cette comédie qui parle certes d’amour et de chanson, mais aussi d’art contemporain, de manipulations et de rimes faciles. Et un peu de hockey sur glace…

Thomas Sandoz - La balade des perdus

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Un soir d’été, sur une route des Alpes, un minibus roule à vive allure. À son bord, une éducatrice bougonne et quatre adolescents handicapés. Il y a la frêle Pauline, Bierrot, lubrique et lunaire, Goon, aussi costaud qu’irascible. Et enfin Luc, pris de panique.
Depuis peu, le jeune garçon contribue activement à un forum de discussion. Sous une fausse identité, il a sans le savoir prodigué ses conseils à un ministre et inspiré une réforme controversée du système de santé. Les médias s’étant juré de démasquer le gourou virtuel, il doit de toute urgence détruire les preuves de son imposture.
Mais le voyage censé ramener ces drôles de zigotos vers leur institution se transforme en équipée rocambolesque.
Attachante, déroutante, parfois exaspérante, la petite bande rejoindra-t-elle sa destination ?
Une épopée cocasse et poétique, satire mordante de l’obsession contemporaine de la performance.

[...] un roman enlevé, drôle et intelligent [...], Emmanuel Khérad, La Librairie francophone, 26 mai 2018.

Disponible en allemand: Luc und das Glück, die Brotsuppe (2021)

Thomas Sandoz - Croix de bois, croix de fer

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«Qu’est-ce que tu fais pour les autres ? me sermonnait sans cesse mon frère, convaincu que son chemin de vie était plus méritoire que le mien. C’est lui qui perpétuait la tradition missionnaire de la famille, il en était fier et ne manquait jamais une occasion de me reprocher de n’être ni médecin ni instituteur, même pas croyant.»

Appelé à prendre la parole lors d’un colloque en hommage à son frère, longtemps missionnaire en Afrique centrale, le narrateur se remémore les lumières et orages de leur jeunesse. Persuadé d’être le seul à connaître le vrai visage de ce « bon Samaritain », et pris au piège d’une assemblée aveuglée par la foi et l’admiration, il va devoir batailler pour faire entendre sa voix au milieu du concert des louanges. Il apprendra, au fil des réminiscences, qu’on ne tourne pas le dos à son éducation sans en payer le prix.

Comédie grinçante en huis-clos, déclaration de guerre rageuse au déterminisme de la famille, Croix de bois, croix de fer, entre colère et nostalgie, révèle sous un jour inattendu les coulisses de l’imaginaire d’un des jeunes écrivains les plus talentueux de la Suisse francophone.

Thomas Sandoz - Malenfance

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Avril 1978. Un garçon de onze ans trouve un chaton blessé. Sous le coup de l'émotion, il rate le train qui devait le ramener chez lui. Il monte alors dans le premier convoi qui se présente et se retrouve dans une région inconnue.
Lancé dans un trajet de retour qui, sous la plume de Thomas Sandoz, prend des allures d’errance effrénée, l’enfant doit batailler contre les obstacles naturels, dominer ses douleurs, affronter la forêt et la nuit. Une course déraisonnable rythmée par l'afflux de souvenirs, le temps qui fuit sous ses pas, des décors qui se succèdent, des rencontres troubles. Et Maman, et Papa, figures obsédantes de cette migration qui précipitera le jeune garçon hors de l’enfance.
L’auteur imprègne l’atmosphère d’une telle tension, et les péripéties d’une telle fantaisie étrange que l’entreprise devient rêve, ou cauchemar. Un univers chimérique qui donne lieu à un texte éminemment inventif, riche et sensible, un conte initiatique envoûtant, sorte d’ « Alice au pays des merveilles » au masculin.
[note de l'éditeur]

***

"Du grand art, en toute discrétion."
Julien Burri, L'Hebdo, avril 2014

"Tout en touches impressionnistes, l'auteur fait émaner de ses pages un sentiment diffus d'inquiétude et de mélancolie. [...] Une petite merveille de conte initiatique."
Anne-Sylvie Sprenger, Le Matin Dimanche, 27 avril 2014 

"[TS] nous emmène sur les sentiers de son écriture dense et prenante. [...] Il  invente pour raconter Pouce, une écriture soignée, à hauteur d'enfance mais pas seulement; une écriture qui déploie le paysage comme une série de tableaux où l'on entre, où les histoires passent et repassent [...]" ****
Eléonore Sulser, Le Temps - Samedi Culturel, 26 avril 2014

"[TS] mène un double récit, le périple de l’enfant et le drame familial dans un texte à la fois violent et poétique, la poésie de l’enfance et la violence des adultes."
Eliane Mazerm, Désamour, parutions.com, mis en ligne le 28 avril

"L'auteur faisait usage d'une ponctuation sans complications dans Les temps ébréchés; on retrouve cette manière d'écrire, envoûtante mine de rien, où dominent les points et les virgules, dans Malenfance. L'auteur crée ainsi une ambiance simple et directe, qui laisse toute la place à la succession de péripéties de son roman [...]"
Daniel Fattore, http://fattorius.over-blog.com/

Thomas Sandoz - Les temps ébréchés

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Dans huit semaines, Blanche n'entendra plus rien. Victime d'une soudaine maladie dégénérative, elle refuse toutefois de céder à la panique ou au ressentiment. Pour se jouer du sort qui l'isole chaque jour davantage, elle part en quête de sons qu'elle emmagasine au gré des lieux qu'elle explore – boîte de nuit, centres commerciaux, opéra, piscine couverte, thé dansant, cathédrale, chantiers. Mais surtout, Blanche demande à un vieux pianiste argentin de lui apprendre les rudiments du solfège, et se met à collectionner avec ferveur des partitions en tous genres. Au travers de la musique, lue puis rêvée, Blanche parvient à sublimer ses douleurs et à apprivoiser le silence pour réorchestrer le monde à sa façon, avec un surplus d'harmonie.
Récit d’une métamorphose, Les temps ébréchés retrace avec pudeur et poésie le destin d’une femme qui questionne le silence pour résister à l’inéluctable et qui affronte le mal en composant la partition de sa nouvelle vie.

* * *

"De la musique avant toute chose - Le Neuchâtelois Thomas Sandoz publie "Les temps ébréchés", magnifique roman de musique et de rouille" - Critique signée Julien Burri dans L'Hebdo du 4 avril 2013

"L'été indien de la musique" - Un glissement inéluctable fait la puissance de cet ouvrage court, acéré, profond comme le silence. - Critique signée Thierry Raboud dans La Liberté du 13/14 avril 2013

"[...] Thomas Sandoz mise sur l'élégance du dépouillement. [...] Car la plume de l'auteur, récompensé en 2011 par le Prix Schiller, se distingue par son approche de sujets mélancoliques qu'une pudeur sobre nimbe de poésie." L'éveil au silence, d'Elisabeth Jobin, pour Viceversa Littérature, 27 août 2013

"L'auteur de Même en terre crée ici une délicate polyphonie de l'intime" - Article de Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps, 8 juin 2013

Thomas Sandoz - Même en terre

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Prix Schiller 2011

"Il se penche sur chaque tombe dont il a reçu la charge pour enlever les gerbes fanées, essuyer les chiures, redresser les bougeoirs de plastique rouge. Il renforce aussi les camélias et autres rhododendrons qui tapissent ces antichambres du repos. Puis il va chercher les seaux qu'il a disposés en retrait de la haie qui délimite le quartier N2 pour récupérer l'eau acide des pluies. Pour un peu, il siffloterait en travaillant."

***

Etrange roman que vient de sortir Thomas Sandoz. [...] Minéral et tendu, poétique, sensible, touchant et délicat [...]
Claire Castillon (L'Echo Républicain, 8 juin 2012)

[...] Thomas Sandoz écrit avec une délicatesse de dentellière. La souffrance reste contenue, prise dans les plis d'une étrange mélopée. Magnifique.
Michel Audétat (L'Hebdo, 3 juin 2010)

Rien de moins macabre que ce luxuriant Kindertotenlieder, cette oraison au "pays des hommes couchés". [...] Ce pourraît être un chant désolé, ou un plaidoyer pseudo-religieux en faveur de la réincarnation : c'est une levée de lauriers-roses. Sandoz sourit aux chrysanthèmes comme Rimaud aux edelwiss et au wasserfall, avec leur féérique résonance rhénane.
Vincent Landel (Le Magazine Littéraire, juin 2012)

La poésie et la retenue de la langue bouleversent, tandis que l'on s'aventure avec délicatesse dasn ce jardin silencieux. Un sujet difficile traité avec une grande pudeur.
SFL-leblog.com

La vie qui côtoie la mort en permanence et qui s'exprime d'une manière très naturelle, presqu'organique, et très lumineuse aussi.
Geneviève Bridel (RSR La première, Quartier livres, 1er mai 2010)

Ecriture efficace. Peu à peu se révèle le déclin du jardinier: très fort.
Eléonore Sulser (Espace 2, Zone Critique, 30 avril 2010)

Pour le lecteur, c'est une plongée dans un décor infiniment triste, mais jamais morbide. Un roman étrange, mêlant la poésie à une question existentielle, la mort des enfants, qui reste chargée d'émotion trop souvent refoulée.
Bernadette Richard (L'Hebdo Salon du livre, avril 2010)

On se prend au jeu. On fait silence en observant la douce tragédie qui se joue là, chapitre après chapitre. Pour un peu on veillerait presque avec le jardinier, là-bas, au fond du cimetière municipal, dans le quartier des enfants morts.
Jacques Sterchi (La Liberté, 1er mai 2010)

Ce sont surtout les visions hallucinées des enfants morts qui m'ont marqué.
Sylvie Tanette (Espace 2, Zone Critique, 30 avril 2010)

Avec une complaisance étrange, le lecteur lui-même se place volontiers du côté des morts et clame, avec Sandoz, qu’il ne faut, « même en terre, ne jamais abandonner un enfant ». L’adhésion progressive à cette perspective constitue une des dimensions les plus troublantes du roman. [...] Cette réflexion sur la sacralité de la mort constitue sans conteste l’une des plus grandes forces du roman de l’auteur neuchâtelois couronné du prix Schiller 2011. Le lecteur qui prendra le temps de s’y arrêter trouvera une expérience à la fois belle et troublante sur son rapport à la mort et à l’enfance.
Guillaume Kaufmann (Les Lettres et les Arts, 14.10.2012)

Avec des mots chantants sans pourtant être joyeux, entre allitérations et assonances, des phrases sobres et courtes s'acoquinant souvent à la poésie, Thomas Sandoz décrit le drame auquel chacun de nous peut un jour être confronté. [...] L'écriture de Thomas Sandoz, à la troisième personne, exclut le lecteur et lui donne valeur d'observateur. Ce mode opératoire évite le larmoyant et c'est la force de ce récit.
Julie Seuret (Le Quotidien Jurassien, 15 mai 2010)

Thomas Sandoz - La Fanée

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«Un jour, elle perd l'équilibre. Elle tente de s'agripper aux murs de pierres sèches, mais ses ongles s'échaudent au grain du calcaire. Ses traits se figent dans les gravats d'une existence qu'elle ne comprend plus.»

Illustrations de Catherine Louis

"[...] Superbement illustrée par Catherine Louis et magnifiquement mise en page par l'éditeur, « La Fanée » se lit d'un trait, presque en apnée, tant le propos est vif et douloureux. A découvrir absolument, tant l'écriture de cet écrivain neuchâtelois, par ailleurs psychologue de formation et épistémologue, subjugue, et, tant la teneur sombre de ses propos interpelle."
Brigitte Steudler, Culturactif, 26 février 2009

"[...] On pense à l'émouvant et tragique personnage d'Aline, de Ramuz, en lisant ce premier roman percutant, également intéressant par les illustrations de Catherine Louis. Le récit de la détresse existentielle de l'adolescente sans nom dont nous suivons la fin de parcours nous tient en haleine, grâce surtout à la superbe écriture de l'auteur."
Jean-Louis Kuffer, 24 Heures

"[...] les phrases courtes portent l'émotion brute, tandis que ce monde en éclats de carbone se referme jusqu'à l'inexorable. A la fin, la force du symbole choisi par La Fanée nous laisse K.-O. Avec un langage qui n'est pas sans évoquer Georges Simenon, Thomas Sandoz nous donne à vivre le désespoir mutilant et absolu de cette jeune fille."
Martha Ryser-Spiess, Le Temps, 12 juillet 2008

"[...] Thomas Sandoz ose un récit âpre et violent, qui séduit par sa justesse et ses éclats poétiques. Un récit âpre. Sans dialogues. Des phrases plombées de noir, en dépit des couleurs qui s'immiscent dans le paysage. Des raccourcis inspirés où suinte la grisaille mortifère du quotidien [...]"
Dominique Bosshard, L'Express/L'Impartial

"[...] Plus rare, me semble-t-il, est d’aller à l’intérieur du malaise adolescent. C’est ce que réalise magistralement l’écrivain neuchâtelois Thomas Sandoz. J’ai lu d’une traite son livre La Fanée qui vient de paraître aux éditions G d’Encre et, caramba, me sens tout remué. Tant son portrait par l’acte de son adolescente des montagnes est criant de vérité autant que de douleur.
[...] C’est terriblement efficace et rendu dans une langue riche et rythmée. [...]"
Pascal Rebetez, La rage des ados, http://blogres.blog.tdg.ch, 21.05.2008

"Thomas Sandoz, écrivain et docteur en psychologie, ouvre les portes de l’enfer. Elle, seize ans, vit avec son père, ouvrier d’usine dont la vie ressemble à un long crépuscule. Ils se connaissent à peine ; la mère est partie un matin d’hiver, on ne sait où, "on ne discute pas de ces choses-là". Son village sent la mort, pas question d’y trouver quelque charme que ce soit. La Fanée habite aux confins du monde, côtoyant péniblement quelques vieux qui résistent, les fêtes villageoises imbibées et le désespoir glauque d’une vie minuscule dans nos montagnes. Ce récit, d’une noirceur indescriptible, repousse et fascine : comment l’auteur a-t-il réussi à entrer avec tant de justesse de ton dans la peau d’une adolescente en rage contre la vie, et à traduire fidèlement, avec un sacré talent, ses émotions confuses, obscures, enfouies ?"
Vincent Bélet, Coup de cœur Payot Libraire

Thomas Sandoz - Histoires parallèles de la médecine

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Sous des formes infiniment variées, les médecines dites parallèles ne cessent de proclamer leur fracassante nouveauté. Replacées dans une perspective historique, ces thérapeutiques montrent pourtant d'évidents liens de parenté avec des idées parfois fort anciennes, telles la confiance absolue dans le pouvoir guérisseur de la nature ou la responsabilisation du patient dans sa propre guérison.
Un autre paradoxe tient à ce que ces thérapeutiques "douces" résultent souvent de positions dogmatiques d'une extrême rigidité. Leurs histoires, souvent stupéfiantes, peignent une fresque bariolée où se croisent en toute libéralité mystiques et hommes de bonne volonté, prix Nobel et charlatans avérés. Elles montrent surtout que les aromathérapies, drainages lymphatiques, ostéopathies, intégration structurales et autres régimes "naturels" sont l'ombre portée de la médecine traditionnelle – ombre d'autant plus insistante que cette dernière se fait plus technique et en vient volontiers à oublier son principal objet: le patient.

Ouvrage traduit en catalan : Historias paralelas de la medicina (FCE, 2010)
Ouvrage traduit en turc: Alternatif Tip Tarihi (DOST, 2010)

Revue de presse sur le site de l'auteur, www.ccdille.ch

Thomas Sandoz - Allain Leprest - Je viens vous voir

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"C'est bien simple, je considère Allain Leprest comme un des plus foudroyants auteurs de chansons que j'aie entendu au ciel de la langue française." Claude Nougaro

Allain Leprest est unanimement reconnu comme un auteur majeur de la chanson contemporaine. En moins de deux décennies, il est devenu le phare de toute une génération d'interprètes qui ont vu en lui le continuateur d'un certain réalisme poétique. Au-delà d'une carrière personnelle, son nom est associé à diverses personnalités du spectacle, de Romain Didier à Francesca Solleville, de Enzo Enzo à ceux, toujours plus nombreux, qui le chantent aujourd'hui.

Cette biographie retrace le parcours singulier du poète, de son enfance à Mont-Saint-Aignan près de Rouen à ses années parisiennes, des fêtes communistes aux plus grandes salles, des premiers succès d'estime à une reconnaissance sans faille. On y évoque entre autres ses passions citoyennes, ses climats intimes, sa générosité illimitée, les temps de création, la nuit, les comptoirs et les amis. Des extraits de textes, parfois inédits ou moins connus, viennent illustrer par l'exemple la richesse de son style certifiant, si besoin est encore, l'exceptionnel de sa signature.

Thomas Sandoz - La vraie nature de l'homéopathie

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On dit de l'homéopathie qu'il s'agit d'une médecine douce. On l'a souvent présentée comme une médecine alternative. Aujourd'hui on la tient plus volontiers pour complémentaire de la médecine scientifique moderne. La vente de ses produits dans les pharmacies renforce encore cette idée.

Cet ouvrage retrace l'histoire de cette doctrine et des pratiques qu'elle a pu inspirer. Au cours des deux cents ans qui ont suivi l'oeuvre fondatrice de l'érudit allemand Samuel Hahnemann, on a vu la thérapeutique des " hautes dilutions " se présenter comme un système de pensée, pièce maîtresse d'une véritable conception du monde de tonalité vitaliste, fort hostile à la médecine.

Aujourd'hui, elle revendique des titres de scientificité et ses adeptes la veulent intégrée à la grande tradition médicale. Mais n'est-ce pas au prix d'une profonde méprise ? Évaluée à l'aune de l'histoire de la médecine et des sciences, de la pharmacologie et de l'anthropologie médicale, la vraie nature de l'homéopathie se dévoile.

Depuis une trentaine d'années, profondément marquée par les mouvements de spiritualité écologiste, son succès est celui d'un rituel de conjuration profane permettant de faire face aux incertitudes que suppose tout mal être.

L'essentiel des débats qui opposent les partisans et les adversaires de l'homéopathie et les conflits qui déchirent ceux qui y "croient" et ceux qui n'y "croient" pas, s'en trouvent éclairés.

Car l'homéopathie peut très bien être efficace, sans que cette efficacité soit du même type que celle de la biomédecine, sans que leurs bases théoriques soient en aucun sens comparables.

Thomas Sandoz - Déprimé ou dépressif?

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Fatigue, envie de rien, sautes d'humeur, crises de larmes, idées noires... Serait-ce les signes d'une dépression qui couve? Ou n'est-ce qu'un ras-le-bol passager? Quand faut-il consulter? A qui s'adresser? Quels sont les traitements possibles? Comme aider un proche? Pourquoi moi? Les dépressifs sont-ils des égoïstes qui ne pensent qu'à eux ?

Thomas Sandoz - Gerb

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«Ils avaient bu tous deux. Qui conduisait, personne n'a jamais voulu le savoir. L'accident en soi fut bénin. Maman souffrait de légères contusions et mon père alla chercher secours sans se soucier de son bras meurtri contre la vitre de la portière. Très banalement, et très préventivement, ma mère fut nourrie de cachets grisâtres. Ce n'est qu'à ma naissance que leur toxicité apparut. Il était bien trop tard. Maman jura de me tuer. Elle n'y parvint malheureusement pas et chargea les institutions sanitaires de me faire crever peu à peu. Peut-être par simple contrariété, peut-être par esprit de vengeance.»

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Thomas Sandoz qui s'était révélé brillant analyste des enquêtes de l'inspecteur Derrick [...], fin portraitiste d'écrivains de sa famille (Les Sandoz, Editions Gilles Attinger) confirme avec ce roman ce qui faisait le charme de sa chronique épistémologique dans les quotidiens neuchâtelois: la vigueur d'une plume qui laisse augurer de nouveaux textes aussi divers que les intérêts de leur auteur.
Pascal Helle, 24 Heures, 8 mai 2001

Le ton est donné, seul registre, peut-être, capable d'assumer sur plus de cent pages le thème choisi, faisant alterner l'atroce et le tendre sans atteindre à l'intolérable. Rien de plus et rien de moins que ce constat calme et lucide de l'horreur de vivre, qui débouche parfois inopinément sur la poésie […]
Catherine Dubuis, Ecritures, n°57, printemps 2001

Thomas Sandoz - Derrick -  L'ordre des choses

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Le premier livre en langue française consacré à la série allemande diffusée dans plus de cent pays depuis 1974. Chronique de cette aventure médiatique et culturelle, analyse des valeurs, photos inédites, résumés des 281 épisodes, etc.

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Depuis 1974, les enquêtes de l'inspecteur Stephan Derrick et de son collègue Harry Klein passionnent des millions de téléspectateurs. Avec ses 281 épisodes diffusés dans plus de cent pays, la série allemande Derrick est devenue un véritable phénomène de société
De cette aventure culturelle et médiatique, il n'existait encore aucune étude en langue française. Ce livre répare cette absence en proposant une chronique approfondie de la série - le contexte de sa naissance, ses comédiens fétiches, son équipe de production - et du monde mis en scène par les scénarios d'Herbert Reinecker, un monde où crimes, mensonges et trahisons s'emploient à troubler l'ordre des choses.

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"A lire d'urgence pour tout savoir sur Derrick."
Le Figaro du week-end, 25 avril 1999

"Il fallait le faire et il l'a fait. Thomas Sandoz, auteur suisse, a regardé tous les épisodes de la série Derrick, soit 281 et autant d'heures, afin de décortiquer le personnage et son entourage dans un livre qui semble définitif sur la question."
"Thomas Sandoz réussit le périlleux pari d'aller au fond des choses sans devenir ennuyeux."
Magalie Goumaz, La Liberté, 8 mai 1999

"Et, à l'instar d'un limier acharné, l'auteur va s'appliquer, s'ingénier même à passer à la loupe le phénomène Derrick. A l'arrivée, il a écrit un livre aussi dense que plaisant. En somme... tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Derrick sans jamais oser le demander."
Pierre-Louis Cereja, L'Alsace, 6 mai 1999

"Résultat de cette filature : un bouquin passionnant, Derrick - L'ordre des choses, publié tout récemment. [...] D'une lecture très agréable, cette chronique captivante aborde notamment l'histoire du feuilleton, depuis sa création, en 1974 déjà, la biographie des créateurs de l'inspecteur, dont le principal, le scénariste Herbert Reinecker."
PRY, Coopération, 26 mai 1999

"Avec [...] curiosité, un jeune doctorant en psychologie, Thomas Sandoz, s'est lancé dans une investigation systématique et minutieuse qui lui a permis de détailler les multiples aspects du message de "Derrick" [...] l'essai de Thomas Sandoz est particulièrement nourri et intéressant [...]"
Jean-Louis Kuffer, 24 Heures, 9 avril 1999

"Un ouvrage où chacun a le loisir de trouver son compte [...] L'auteur [...] a poussé loin ses investigations, allant au-delà des images. Et de décortiquer avec force détails et exemples les diverses facettes de ce qu'il appelle le "message Derrick". "
Patricia Gnasso, Le Matin Dimanche, 18 avril 1999

"Que fait la Polizei ? Un essai sur " Derrick ", le célèbre feuilleton allemand. [...] De quoi inspecter ses aventures d'un autre oeil. Tout en continuant de garder l'autre fermé."
Anne Boulay, Libération, 17 juin 1999

"Des clés de compréhension [...], il y en a par dizaines dans l'excellent "Derrick - L'ordre des choses."
Olivier Van Vaerenbergh, Le Soir de Bruxelles, 14 juillet 1999

"Eigentlich ist es eine traurige Geschichte, die Thomas Sandoz uns erzählt, mit spürbarem Respect für die Protagonisten, unter Verzicht auf eigene Wertungen und angereichert um eine Fülle informativer Details zur Serie und ihren Produktionsumständen."
Ursula Ganz-Blättler, Neue Zürcher Zeitung, 23 juillet 1999

"[...] encore fallait-il [...] se lancer dans une enquête astreignante. Ce que Thomas Sandoz, esprit vif et brillant, curieux de tout [...] a fait avec fougue."
"Passionnant et extrêmement précis, riche d'idées et comprenant un cahier de photographies de 16 pages, cet essai ne passera pas inaperçu."
Sonia Graf, L'Impartial / L'Express, 17 avril 1999

Thomas Sandoz - En somme... - De quelques prêts-à-penser au quotidien

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«L'homme appuie ses raisonnements et ses actions sur des "évidences" dont il n'évalue ni l'origine, ni l'intérêt et encore moins la portée. Doutant méthodiquement de tout - mais sans jamais oublier combien l'être humain a besoin d'îlots d'assurance -, Thomas Sandoz rédige de semaines en semaines, principalement pour les quotidiens L'Impartial et L'Express, de brefs essais faisant la part entre erreurs qui aident à vivre et vérités durables.
Dans l'espoir d'affermir cette "exigence de lucidité" qui lui tient tant à coeur, "En somme..." réunit quelques-unes de ces épreuves - revues et adaptées. On retrouve dans ces pages la plume rigoureuse et toujours impatiente de Thomas Sandoz, dont on connaît aussi l'écriture théâtrale, le goût pour la chanson francophone et la passion du récit.»

Thomas Sandoz - 99 minimes

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Couverture: Jean-François Comment, «Sur un poème rouge», 1986

«Ils s'aiment tant que chacun doit participer à leur nouveau bonheur. Ils ont tant besoin de leurs caresses hygiéniques que chacun, quel qu'il soit, est convié à leurs ébats hygiéniques. Ils ont tant de plaisir à joindre leurs bouches que le prétexte est omniprésent. Ils tiennent tant à rire des mêmes phrases qu'ils inventent d'inutiles jeux. Ils tiennent tant à leur plénitude que chaque instant de solitude devient éternité. Ils s'aiment tant qu'ils n'ont même pas eu le temps de se dévisager.»

A propos de…

"Le jury a été séduit par l'originalité, la force et la maîtrise de son texte. Il pense y avoir vu un véritable écrivain, avec un ton propre."
Jury du Prix de la Sorge 1997 (Anne-Lise Grobéty, Daniel Maggetti, Philippe Jacottet, Juan Martinez), à propos du "Prix d'un autre genre" attribué à vingt-cinq textes tirés des "99 minimes"


"Ni aphorismes, ni haïkus, ni maximes, [c]es minimes font la nique à la facilité et à l'habitude. [Thomas Sandoz] prend le scalpel pour décortiquer la terreur du quotidien. Il attend avec impatience les jours en couleurs. L'indifférence le dévalue. Absurde, cruel et intrigant"
Isabelle Falconnier, L'Hebdo, 19 mars 1998


"Concision et cohérence du "regard sceptique" : maîtres mots de Thomas Sandoz, que les titres mêmes de ses livres évoquent (...)"
Sandrine Cohen, L'Auditoire, janvier 1998


"Dire la solitude, raconter l'ennui au quotidien, mettre à nu la violence ordinaire, voilà ce que sont ces petites séquences à l'écriture sans détour. Denses et précis, ces brefs récits sont autant de tableaux sans gouache, de photographiques sans pellicule. Il y a là le souci du détail, la volonté de traquer le banal pour le grossier, de montrer comment l'insignifiant et le tragique forment un couple équivoque tout comme le bonheur et le désir. Certes, les minimes engagent une vision du monde singulière où violence et lucidité croisent le fer. Mains qu'on ne s'y trompe pas: ces nonante-neuf fragments rappellent aussi qu'au-delà du choc des images se cache en chaque situation une bribe d'espoir qu'il s'agit de ne pas négliger. Voilà pourquoi les coups de poing, même par mots interposés, peuvent être salutaires."
Claude Frochaux