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Jean-Claude Zumwald est né à Neuchâtel en 1952.
Il écrit des polars et des nouvelles ; justement, aime bien insérer dans ses romans des petites nouvelles, greffes qui distraient … ou égarent.
Vous ne trouverez pas dans ses récits, trois pages de description complaisante du déroulement d’un viol. Pas de meurtres en série non plus. La moyenne par ouvrage des trépassés est comprise entre un et zéro. Si vous ignorez comment un abdomen éventré se vide de ses viscères, vous n’en saurez pas plus après la lecture d’une enquête de Victor Aubois. On est dans le polar soft.
Victor Aubois c’est donc l’enquêteur de Jean-Claude Zumwald, un privé, anti-héros du polar, venu à l’investigation policière par hasard, son métier, c’est l’épicerie gastronomique. Il ne porte pas d’arme ne connaît rien aux arts martiaux. Il déteste sa propre publicité et malmener un suspect, cela autant par faiblesse que par éthique personnelle. A ce jour, il a conduit six enquêtes, autant de titres parus aux Editions Mon Village. Les 7 et 8 suivront en principe en 2019 ou 2020. Quelques vices et vertus d’Aubois : la bouffe -> pas mal ; l’alcool -> un peu trop ; les femmes -> un peu, surtout si elles sont fortes (de corps et d’esprit) ; le catholicisme -> plus qu’un peu ; la dérision -> bien assez ; des névroses -> excessivement ; la social-démocratie -> ce qu’il faut pour être politiquement correct ; le Gewürztraminer alsacien -> passionnément.
Vous ne saurez pas tout mais un brin davantage en apprenant encore que l’auteur a besoin de mettre vingt ou trente ans entre l’écriture et le déroulement des enquêtes qu’il imagine. Elles se passent par conséquent toutes dans les années nonante et obligent souvent Victor Aubois à rechercher des faits plus anciens encore – avec une préférence pour le deuxième tiers du 20ème siècle. J.-C. Zumwald aime l’histoire grande et petite, internationale et locale ; cela transparaît dans ses récits. Il n’a pas de comptes à régler lui semble-t-il avec son passé, son éducation et les milieux sociaux, ecclésiaux et professionnels qu’il côtoie ou a côtoyé ; mais il les brocarde, les décrit ou les flatte volontiers au fil de ses chapitres. Tout cela bien sûr avec tendresse.
L’auteur enfin ne prend pas pour insulte si on le qualifie de romancier de terroir. Il a la manie en effet d’insérer ses personnages dans des milieux qu’il connaît. Cela évidemment (et il "fait bien" de le dire …) en abordant des thématiques universelles qui touchent aux passions et émotions humaines. Pas étonnant dès lors que Victor Aubois enquête la majorité du temps dans un quadrilatère qui a pour sommet Delémont, Berne, Genève et Fribourg, avec un centre de gravité neuchâtelois et franc-montagnard. Les occasionnelles escapades étrangères se situent dans des régions que Jean-Claude Zumwald apprécie.
Le polar au fond c’est un levier pour parler du quotidien, de ses grandeurs et compromissions.
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Une jeune stagiaire de l’enseignement public est morte assassinée… L’enquête policière stagne, l’assassin n’a, semble-t-il, commis aucune erreur. Une taupe est discrètement missionnée dans l’établissement scolaire où l’acte criminel a été perpétré. C’est Victor Aubois. Le privé va découvrir la saveur et les hypocrisies d’une salle des maîtres; le quotidien, la sueur et les joies annexes de l’enseignement. Il va scruter aussi le passé complexe et déroutant de la victime. Titulaire dans le collège, le tueur? Et si c’était un prof voire un étudiant de la HEP, la (dite) haute école pédagogique que fréquentait la morte? Et pourquoi pas un externe, venu dans l’établissement pour tuer? Une femme? L’enseignement est majoritairement féminisé… |
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Retrouver des traces de vie d’une femme qui avait 16 ans en 1944, cela semble être une tâche réalisable en 1995. Que la jeune fille fût juive, parisienne, enfant cachée en Franche-Comté, complique indubitablement la recherche. Facteurs encore de complexité: on était à deux pas du territoire suisse et la disparition survint au moment de la Libération alors que règlements de comptes et représailles avaient presque libre cours. La recherche aura un aboutissement, soutenue par des enquêtes parallèles nombreuses. Mais peut-on parler de succès face aux six millions de victimes avec, parmi elles, les parents et les frères et sœurs de Ziva, l’enfant cachée et retrouvée ? |
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Confidences insolites, enquêtes brèves, énigmes improbables, épilogues inattendus, destins saugrenus… le privé Victor Aubois tantôt se délecte et s’étonne, tantôt se dérobe et se désole des surprises de son quotidien. Hommes et femmes, cabossés ou lisses, profiteurs ou victimes, délaissés ou nantis, témoins ou actifs protagonistes, les interlocuteurs de l’épicier détective révèlent les drames, les compromissions, les incongruités et les élégances qui font la saveur douce ou amère des nuits et des jours. |
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Victor Aubois propose ses services à une ancienne compagne amoureuse, Raphaëlla, dont le mari est mort dans des circonstances troubles. Qui manipule qui et dans quel but ? Quel rôle jouent des compères, acolytes friqués, sexagénaires épicuriens et désœuvrés ? Mécènes généreux ou salopards jouisseurs voire tueurs; tout à la fois ? |
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Victor Aubois est intrigué par une nouvelle littéraire qui décrit à l’avance un crime qui sera, semble-t-il, effectivement commis. |
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Victor Aubois est sollicité par une mère inquiète dont le fils a découvert, sur un vieil enregistrement, l’annonce d’un crime. S’agit-il d’un leurre, d’une fiction? C’est un logiciel qui aidera l’épicier détective – pourtant guère adepte des technologies nouvelles – à démasquer ce que dissimule cet apparent aveu d’assassinat sur bande magnétique. |
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Assassinat ou suicide ? Téléguidé par une inspectrice de police, Victor Aubois, complaisant, mène une enquête officieuse pour déterminer si la mort d'une jeune femme est bien due aux médicaments qu'elle a ingurgités et au monoxyde de carbone qu'elle a respiré. Se suicide-t-on après avoir appris qu'on est l'héritière d'une grosse fortune insoupçonnée ? Selon le bon sens, non. Mais là, selon de solides apparences, cela paraît plausible. Les liens entre la morte, discrète et modeste secrétaire, et le rescapé, en 1942, d'un ghetto de Pologne sont une clé de l'énigme. |
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Ossements moyenâgeux ou preuves d'un crime récent ? Deux retraités trouvent dans leur jardin les squelettes d'un adulte et d'un enfant. Ils chargent Victor Aubois de les identifier. L'épicier détective est confronté à une adversaire redoutable, Rose Guillaume, une aubergiste qui connaît de toute évidence l'histoire des squelettes. |
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Une enquête de Victor Aubois |
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Une enquête de Victor Aubois |
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