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Jean Buhler est écrivain, photographe, journaliste et grand voyageur suisse.
Auteur d’une trentaine de livres, de plus de 5 000 articles de journaux et de quelque 40 000 photographies, sa vie est caractérisée par le goût de l’aventure et de l’écriture en ayant soin de toujours conserver son indépendance. Animé d’une éternelle recherche de liberté, il est fasciné par les nomades. Il estime que le XXIe siècle marque la victoire définitive de Caïn sur Abel, la disparition des derniers nomades en étant la parfaite illustration.
Jean Buhler est né le 03 juillet 1919 à La Chaux-de-fonds, dans le canton de Neuchâtel (Suisse). La maison de sa naissance, à la rue de la Paix, se trouve à 50 mètres de celle où 32 ans auparavant naissait Blaise Cendrars.
Les Sauser (le nom d’origine de Cendrars) et les Bühler sont originaires de Sigriswil. Ces deux noms figurent sur la « Tabula Avunculorum » (table des ancêtres) de la vieille église du village de Sigriswil. Jean Buhler rencontrera Blaise Cendrars pour la première fois en 1949 à Saint-Segond (Villefranche-sur-Mer) puis les deux hommes se reverront à Paris. En 1960 Jean Buhler, qui a effectué des recherches dans le registre des naissances de sa ville natale, publie Blaise Cendrars, homme libre, poète au cœur du monde dans lequel il est le premier à révéler l’origine suisse et chaux-de-fonnière de Blaise Cendrars, preuves à l’appui. Cet ouvrage est régulièrement ignoré de la critique spécialisée.
Un curieux rapprochement est encore à signaler entre Blaise Cendrars et Jean Buhler: Cendrars a fait paraître les mémoires de l’aventurier Hans Ormund Bringolf qui fut diplomate, escroc, légionnaire, officier de l’armée américaine aux Philippines, volontaire à 65 ans pour combattre les Soviets en Finlande. Revenu en Suisse, Bringolf écrivit un second livre qui fut traduit en français par Jean Buhler, comme lui revenu de Finlande en Suisse en 1941. Ce livre est intitulé Un Aventurier suisse sous les drapeaux de l’étranger. Jean Buhler a également consacré à Hans Bringolf le dernier chapitre de Foncer, petite série de Suisses hors du commun.
Jean Buhler est grand pour son âge et pratique l'athlétisme au sein du club l'Olympic de la Chaux-de-Fonds. Il est premier lors de la journée des jeunes dans la catégorie 14 à 16 ans.
À 16 ans, il a tenté de rejoindre sans passeport l’Ethiopie en guerre contre l'Italie fasciste. Il s’est retrouvé à la prison de sa ville natale, à la plaisamment nommée rue de la Promenade. L'année suivante, il assiste aux Jeux olympiques d’été 1936 dans une équipe de jeunes athlètes invités avant d'obtenir son baccalauréat en latin-langues vivantes au gymnase de La Chaux-de-Fonds. Il ne passe à l’université de Neuchâtel puis à celle de Genève que pour s’en échapper et vagabonder.
A 20 ans, il a parcouru, presque toujours à pied, une grande partie de l’Europe : cicerone (guide) à Naples, invité par des villageois albanais à devenir leur pope, membre d’une troupe tzigane au Monténégro, puis battant le pavé de Paris, homme-sandwich aux Pays-Bas, manœuvre ferroviaire en Allemagne, soutier à Copenhague où il reçoit l’ordre de rejoindre l’école de recrues à la caserne des Vernets à Genève.
Sa carrière militaire dès 1939 sera tout aussi mouvementée. Caporal mitrailleur en Suisse, on le retrouve dès 1940 reporter en Finlande. Il y survit en écrivant, en allemand, maints articles sur l’Albanie pour les journaux finlandais. Une tentative pour passer au Brésil échoue, les Allemands le renvoyant en Laponie.
Revenu en Suisse, il est invité à entrer à la rédaction de L’Impartial. Travaillant de 5h du matin à 5h de l’après-midi, il trouve le moyen d’écrire ses premiers livres : d’abord Frontière, récits militaires à l’intention de ses camarades de bataillon, puis Sur les routes d’Europe une relation romancée de ses voyages de prime jeunesse, enfin Prends ma vie camarade. Il s’agit d’un roman inspiré par le dogme de la communion des saints et la réversibilité des mérites. De cette époque date aussi le recueil de poèmes Convalescence que l’auteur a écrit à 19 ans et qu’il publie 4 ans plus tard à compte d’auteur.
C’est alors le commandement de l’armée suisse qui le convie à faire partie d’une compagnie de reporters en uniforme. Il fera ainsi connaissance du brigadier Roger Masson, chef du service de renseignements de l’armée, qui lui facilitera l’octroi de congés militaires. Car les voyages continuent malgré la guerre.
En juillet 1944, le caporal Buhler en civil est aux côtés de la résistance française. Il n’a que son stylo pour arme et participe quand même à quelques actions chaudes. A l’époque il ne fait pas encore de photo. Il participe à l’engagement de Pont-Royal sur l’Isère et assiste à la libération de Pontarlier, de Baume-les-Dames et de Pont-de-Roide-Vermondans. A Besançon le 8 septembre 1944, jour de la libération, il couche à l’hôtel des Postes, dans la chambre laissée vacante par le commandant de la place, le général von Felbert.
Après la guerre, en 1947, ses amis de Baume-les-Dames viendront le chercher en Suisse pour le présenter à Charles de Gaulle.
Avant la fin de la guerre, Jean Buhler est recruté par les éditions Ringier, on lui propose de suivre un cours de photographe-reporter à Bâle. Le premier reportage hors du pays se fera en direction de Belgrade en décembre 1945. Au bout de 3 semaines il est expulsé car il a tenté de sortir de la capitale pour aller visiter le pays. Un avion de la Croix-Rouge française le ramène à Paris avec des rescapés français, parfois Alsaciens enrôlés de force dans la Werhmacht. C’est ensuite le Don suisse pour les victimes de la guerre qui fait appel à lui pour son secrétariat de Zurich et qui l’envoie avec un des premiers trains de secours à Varsovie : 5 jours de voyage avec changement de locomotive à chaque ligne de démarcation des zones occupées (française, américaine, russe). Les hostilités étant terminées, le monde s’ouvre de nouveau à la curiosité des voyageurs.
Jean Buhler choisit d’aller découvrir l’Afrique. Muni d’un ordre de mission du ministère français des colonies, mission aux frais de l’intéressé, mais qui ouvre la porte des résidences et des postes de commandement. Il visite l’Algérie, le Maroc, s’arrête longuement au Hoggar où il rencontre le lieutenant Barthé qui poursuit les recherches linguistiques commencées par le père Charles de Foucauld . Le voyage se poursuivra au Tchad et jusqu’au Congo. Le pécule du voyageur étant épuisé, il doit travailler et c’est en ramassant un peu d’or dans les forêts du Mayombe que Buhler gagne de quoi payer son billet de retour en avion.
Une autre aventure commence : le mariage. A peine uni le couple va se fixer au Portugal. Un premier fils, Pierre-Alain, naît à Sintra. Le second s’appellera François car il aurait dû naitre en France mais le père étant reparti pour continuer ses études sur l’Atlantique, la mère a préféré rentrer accoucher à la Chaux-de-Fonds. François aura 3 mois quand son père fera sa connaissance après avoir chassé la baleine aux Iles Féroé et être revenu d’Islande à bord du chalutier MFV Jon Thorlaksson qui débarque sa cargaison de morues à Cuxhaven en Allemagne. Deux ans plus tard, alors que Jean Buhler voyage au Chili, un troisième enfant, Anne, naît à La Chaux-de-Fonds.
À noter en 1956 un raid en 2CV avec Pierre Frantz de Suisse en Afghanistan. A peine rentré il repart en Hongrie pour couvrir l' insurrection de Budapest. Il écrit Ne pas oublier, récit romancé de la révolution hongroise.
Jamais impliqué en politique, Jean Buhler n'en a pas moins participé à un sit-in devant l'usine nucléaire de Marcoule en 1958 avec le philosophe Lanza del Vasto et ses compagnons de l’Arche pour protester contre l'enrichissement de l'uranium, prélude à la fabrication de la première bombe atomique française. Ils sont évacués par une compagnie de CRS.
En 1960, il effectue un tour du monde à l'invitation de Qantas: il rencontre fin juin Caryl Chessmann dans le couloir de la mort à la prison d’Etat de San Quentin, puis à Darjeeling Pem Pem, la fille du sherpa Tensing Norgay qui lui permet d'interviewer son père, co-vainqueur de l'Everest. Il rencontrera aussi plus tard Tenzin Gyatso le 14e dalaï-lama à Dharamsala.
C'est à la demande d' Edmond Kaiser qu'il ira au Biafra en 1968 et écrira le vibrant Tuez-les tous! Guerre de sécession au Biafra. Ce livre a eu assez de succès pour être traduit en portugais et en allemand en 1969.De 1949 à 1984 il collabore aux services de presse de l'Aide suisse à l'Europe qui deviendra ensuite Swissaid.
Il sera aussi invité par l’UNESCO à occuper un poste de conseiller du ministère de l'information du Togo. La FAO l'invitera à Rome puis l'OCDE l'enverra au Portugal. . On aura plus tard Les Derniers, les premiers: de la lèpre au développement rural en Inde, biographie de l'Indien Baba Amte.
De 1985 à 1999 il met sur pied un projet de film sur Baba Amte et milite pour que le prix Nobel de la paix soit décerné à Baba Amte, sans succès.
De nombreuses conférences et causeries ont marqué son existence. Par exemple au Club 44 de La Chaux-de-Fonds. Parfois en mer lors de croisières culturelles notamment vers l'Exposition universelle de 1967 de Montréal.
Avec l'ingénieur du son Francis Jeannin il réalise deux disques 33 tours : Sur les routes du monde et Chimie du son qui obtiennent un premier prix du Concours International du Meilleur Enregistrement Sonore de 1968 à Heidelberg dans les catégories reportage et trucage
Voyages et reportages ont continué jusqu'à l'âge de 90 ans.
Il a confié à un journaliste "Vivre m'a pris beaucoup de temps"
Jean Buhler à Minj (Hauts plateaux de Papouasie - Nouvelle Guinée, vallée du Wahgi), après un atterissage forcé en venant de Port-Moresby, 1960
Jean Buhler (à gauche) avec Tensing Norgay, Darjeeling, Octobre 1960
Œuvres
Poésie, romans, contes, nouvelles
Frontière Récits militaires. La Chaux-de-Fonds, Editions des Nouveaux Cahiers, 1942
• Sur les routes d'Europe : Souvenirs d'un vagabond. Lausanne, Payot, 1942
• Convalescence Poésies. La Chaux-de-Fonds, Editions du Carrefour, 1943
• Nord - Sud - Ouest - Est Esquisses. Boudry, La Baconnière, 1944
• Prends ma vie, camarade Roman. Avec un propos liminaire d’Henri Guillemin Porrentruy, Editions des Portes de France, 1944
• Sur les routes d'Afrique : De la Méditerranée au Congo. Lausanne, Payot, 1948
• Sur les routes de l'Atlantique. Lausanne, Payot, 1951
• Sciences, découvertes, explorations, aventures Album / Collab.: François Balsan, Pierre Beauverd, Jean Buhler ... [e.a.]. Vevey, Chocolats Nestlé, Peter, Cailler, Kohler, 1954
• Ne pas oublier Récit. Budapest 1956. Bôle NE, Au Bouquin d'or, 1957, Collection L'As de pique.
• Blaise Cendrars: Homme libre, poète au coeur du monde. Bienne, Ed. du Panorama et Paris, Editions Louis Soulages "Le livre ouvert", 1960
• Népal Lausanne, Ed. Rencontre, 1964.
• Tuez-les tous : Guerre de sécession au Biafra avec photos de l'auteur. Paris, Flammarion, 1968
• Charles Barraud : 60 ans de peinture texte de Jean Buhler. Neuchâtel, Musée d'art et d'histoire, 1978
• Les Derniers, les premiers: de la lèpre au développement rural en Inde. Genève, Tribune éditions, achevé d'impr. 1979
• Cap-Vert / Jean Buhler ; [éd.:] Direction de la coopération au développement et de l'aide humanitaire, DDA du Département fédéral des affaires étrangères, Berne; Swissaid; Association Cap-Vert, Genève. Berne, DDA [etc.], 1981
• FNCASI, Fondation neuchâteloise des centres ASI, 1962-1987 textes de Bernard Froidevaux et Jean Buhler]. La Chaux-de-Fonds, FNCASI, 1988.
• Les derniers, les premiers Baba Amte, un mythe incarné de l'Inde. Lausanne, Favre, 1998
• Postillon d'amour in Les Faiseurs d'amour. Berne, Musée de la communication et Lausanne, Payot.
• Des racines sous la neige La Chaux-de-Fonds, Editions du Haut, 1999
• Le pope de Chimère roman, Vevey, Editions de l'Aire, 2001
• La plus belle montagne du monde et autres autofictions Vevey, Editions de l'Aire, 2003
• Arthur Nicolet, Actes 2002 de la Société jurassienne d'émulation, Delémont.
• Foncer Vevey, Editions de l'Aire, 2003
• Les Echelles de la Mort Le Locle, Editions G d'encre, 2004
• Bernard le déménageur, texte de Jean Buhler ; ill. de Christiane Buhler. Le Locle, Editions G d'encre, 2005
• Sur la route de La Chaux-de-Fonds à Kaboul Avec photos de l'auteur. Delémont, Editions d'autre part, 2006.
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Avec un bon copain, Buhler s'embarque en 1956 dans une chevauchée fantastique sur les routes de l'Est. Leur 2 CV sera l'objet de 104 crevaisons, mais c'est son parcours nomade - du Danube communiste et ses tziganes en passant par le Kurdistan et l'Afghanistan - qui offre à nos yeux éblouis toute la science de la rencontre du baroudeur neuchâtelois.. |
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Auteur prolifique, Jean Buhler nous emmène ici dans l'Afrique qui lui est la plus chère, celle du désert et des grands espaces où les nomades vivent et rêvent leur vie. 11 évoque en termes précis l'existence des Touaregs du Hoggar et des ethnies du Tchad. |
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Le narrateur de ce roman s'exprime à la première personne. Il a onze ans. Il évoque ses Parents avec des majuscules: IL, ELLE. La saga des cueilleurs de framboises dans les côtes du Doubs est décrite en termes idylliques, tout comme les matches au loto, l'intimité avec le chat de la maison, les fêtes en famille. On se croirait dans un roman régionaliste, mais tout va basculer, le jeune héros et son frère s'éprennent d'une femme très belle, depuis longtemps disparue à Moscou. Ils rêvent de la grande aventure et s'en vont. Ils ne dépasseront guère les Echelles de la Mort. La douane de Fournet·Blancheroche cache de curieux personnages, entre autres un vieil Africain qui va ouvrir devant les fugitifs les portes du rêve et de la nuit. |
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MÊME en Suisse, un pays qui vit depuis un demi-millénaire en marge de l'Histoire, des nuées d'hommes et de femmes éprouvent le besoin de vivre pleinement leur destin. Des gens qui ne peuvent fa ire autrement que d'aller au fond d'eux-mêmes à la rencontre d'une vérité personnelle. Des fonceurs qui ne peuvent se satisfaire de frôler, de soupirer, de désirer, d'évoquer, de regretter et de mourir sans avoir tout expérimenter. |
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Tomas O'Crohan (1856-1937), pêcheur et paysan des îles Blasket, écrivit L'Homme des îles en gaélique vers 1925. Témoignage précis et poignant de ce qu'était alors la vie des quelque cent soixante habitants de la « dernière paroisse avant l'Amérique », ce livre suscita dès sa parution une émotion comparable à celle qui salua en France Le Cheval d'orgueil. |
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Est-il possible qu’au lendemain du bac, on puisse dire non à l’alignement, aux études universitaires surveillées, à une carrière tracée dans l’ornière, non à la sécurité, non à la neutralité? Parti de ce non, quelqu’un peut-il aller chercher sur les routes le oui de l’ouverture à la vie dangereuse? Peut-on traverser l’Italie à pied sans le sou, faire le tour de l’Albanie, être choisi pour être leur futur pope par les habitants d’un bourg appelé Chimère dans le sud albanais, s’échapper, épouser une Tzigane russe au Kosovo, se faire expulser par la police serbe, revenir en Suisse toujours à pied, repartir à Paris pour y faire un apprentissage raté du métier de maquereau, aller travailler dans la Reichsbahn au Schleswig-Holstein, être débardeur dans le port de Copenhague, y fêter son vingtième anniversaire et arriver à l’heure à la caserne des Vernets pour commencer son école de recrue? Les réponses à ces questions se trouvent dans le roman initiatique présenté ici, un texte souvent repris, commenté oralement et par écrit, remanié, enfin habillé de manière décisive. Jean Buhler ne se laisse pas chatouiller les méninges pour savoir s?il est un écrivain voyageur ou un voyageur écrivain. Il voyage, il écrit, il conte dans la tradition nomade. Peut-être comptera-t-il un jour aux yeux de ceux qui l’auront vu passer, entendu, lu. Peut-être donnera-t-il envie à ses lecteurs et lectrices d’aller mesurer au bout des routes parcourues à pied la part de réalité cachée dans le vécu et dans la gangue des chimères. Qu’on mette donc des housses aux fauteuils du salon, qu’on donne la clé à la voisine, le chat à la SPA, qu’on aille voir la tête qu’on fait derrière la ligne de l’horizon, bonne route à chacune et à chacun. |
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Des Racines sous la neige est un recueil de textes publié en collaboration avec la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds à l'occasion des 80 ans de Jean Buhler. L'auteur qui ne cache pas son admiration pour Blaise Cendrars livre, preuve à l'appui, la véritable histoire des origines réelles du grand poète et écrivain. Pui s, à travers ses souvenirs de soldat, il fait revivre l'atmosphère de La Chaux-de-Fonds des années 1935 à 1945. Ses années d 'enfance lui inspirent un récit imprégné d 'amour et de neige. |
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Né en 1914, Baba Arnte est l'un des mythes incarnés de l'Inde. Ancien disciple de Gandhi, il a voué sa vie aux malades de la lèpre qu'il soigne et régénère par le travail. Il aime à répéter que |
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SUR LES ROUTES DE L'ATLANTIQUE |
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PRENDS MA VIE CAMARADE |
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