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L'ordre du jour et les documents envoyés par le courrier du 12 février 2021 conservent leur validité. Nous restons à votre disposition pour tout complément d'information.
Dans l'attente du plaisir de vous retrouver, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, nos salutations les meilleures.
Thierry Amstutz, président

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L’Association des écrivains neuchâtelois et jurassiens (AENJ) rassemble depuis 1950 des poètes, des romanciers, des essayistes ou encore des chroniqueurs et des liberettistes liés au canton de Neuchâtel et du Jura ainsi qu’à la partie francophone du canton de Berne. |
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Dans cette fantaisie aigre-douce, un octogénaire se scinde en deux auteurs : le vieillard qu'il est, le jeune homme qu'il fut. Ils composent tour à tour des textes forcément différents, sérieux côté patriarche, dégourdis de la part du cadet. La nouvelle, nettement dominante, voisine avec un texte théâtral dialogué, quelques poèmes, des réflexions sur le cours des choses. |
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Abram se remit au milieu du chemin en criant et en agitant les bras : « Saute du char, Jean ! Saute ! Saute ! » Jean tourna la tête vers lui et le regarda, une ombre de frayeur dans les yeux. Il sentait sur sa figure le courant d’air de la vitesse. Ne sachant plus quoi faire pour ralentir son cheval, toutes ses tentatives ayant échoué, il lâcha les rênes et sauta. Après avoir touché le sol sur ses pieds, il fut projeté en avant et disparut dans les hautes herbes. Débarrassé de son conducteur, le cheval continua sa course folle à travers les champs en hennissant et en martelant la terre de ses sabots. Abram, la bouche ouverte, resta un instant interdit. Le choc passé, il se précipita à la recherche du jeune homme qu’il connaissait bien. |
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« L’auteur, enfant de Moutier, a quitté son pays d’origine. Tout a commencé par un arbre généalogique et des papiers de famille à classer. D’abord est né le désir de retourner sur les pas d’un père, Jämes le décolleteur, et de mieux connaître un grand-père, Albin l’instituteur franc-maçon. Journaux personnels et mémoires conduisaient à explorer l’existence d’une famille, dirait le philosophie. |
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Claire et Joël se recroisent par hasard au bord du lac de Neuchâtel, après s’être perdus de vue durant des décennies. En héritage de sa mère Makala, Joël a reçu une pile de carnets écrits dans une langue inconnue. Claire, originaire du même petit pays caucasien que Makala, lui traduit ce journal intime. Au fil des rendez-vous, leur ancienne amitié se renoue. |
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Robert è cresciuto in un modesto quartiere di Ginevra, con una madre devota e un padre che ha idee di sinistra. Per una passione coltivata sin dall’infanzia, da adulto, diviene controllore sui treni. Lorraine, l’altra protagonista del romanzo, appartiene invece a una ricca stirpe di banchieri e vive in una splendida casa sul lago Lemano in Svizzera. Borghese romantica, ama i genitori e aspira a una carriera come violinista. |
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«Ainsi, chaque jour, je regarde l'oiseau dans son bocal. Il n'a pas changé depuis le jour où je fermai le bocal. J'ai changé et vieilli davantage que le moineau. Il est mon rêve de vie et de mort. Il est ma permanence, et je tiens à lui davantage qu'à moi-même. C'est le moineau de mon Temps perdu. C'est le moineau de mon projet, de mon affection, de mon souci, de mon rêve toujours renouvelé. Je suis le moineau dans un bocal, et ceux qui regardent le bocal savent donc bien qui je suis.» |
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« Tout est question de souffle. Se concentrer sur le mouvement de la cage thoracique, ni trop lent ni trop rapide, exhaler ni trop ni trop peu, sentir les côtes se soulever, puis se contracter de nouveau pour mieux se dilater au passage de l’air. Un dosage subtil qui tient de l’art de la méditation et de la maîtrise parfaite de soi pour avancer même en terrain hostile, coûte que coûte, sans faiblir, sans faillir. Sans réflexion, pousser le corps plus loin pour que la machine de chair et d’os continue à se déplacer en un mouvement perpétuel. Dominer la souffrance, les orteils sanglants, la voûte plantaire cloquée, les muscles crispés, les articulations douloureuses, les envies de vomir. Et surtout, surtout, fuir le point de côté, qui brise tout élan, par une inspiration méticuleuse et calculée qui se calque sur la foulée. » |
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Pouce est le monologue d’un jeune gars d’aujourd’hui, qui explique pourquoi il devait se débarrasser de l’homme qui le poursuivait. « C’était lui ou moi. J’avais pas le choix. Je me suis vu crever. Il fallait qu’il arrête. » A partir de là, il reste à trouver les bons arguments pour justifier un meurtre. Création par le Théâtre des Gens à Neuchâtel en octobre 2000. Arrête de rêver, l’Etrangère est une pièce biographique et politique. Annemarie Schwarzenbach y est présentée comme la figure tragique, emblématique, de la génération qui avait vingt ans en 1930 (Prix Bachelin de littérature, juin 2000). |
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À 20 ans, Jennylyn décide de prendre une année sabbatique pour partir à la recherche de son père qu’elle n’a jamais connu. Ce poète russe a autrefois vécu un été passionné avec sa mère, avant de disparaître sans savoir qu’il allait devenir père. |
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François Bonnet présente 40 randonnées à la rencontre d’arbres ancestraux, vénérables, remarquables, exceptionnels, gigantesques ou simplement splendides. François Bonnet a parcouru la Suisse romande et les régions voisines, tant en France que dans le Val d’Aoste, et a soigneusement, presque amoureusement, photographié ces arbres fascinants. Pour chaque randonnée, il présente l’arbre but de la randonnée, mais aussi son espèce en général. Il décrit le chemin d’accès et les régions parcourues et donne des informations pratiques pour la randonnée. Les nombreuses photographies réalisées par l’auteur lui-même illustre son formidable travail. |
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Dans des périodes de doute, de repli identitaire, sans doute est-il salutaire de montrer que le désir d’ouverture, de partage avec l’autre a aussi le vent en poupe. Il est bon de rire ensemble sur notre condition d’êtres humains, de tout temps et en tout lieu. |
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Une tempête de neige et un froid sibérien s'abattent sur l'hémisphère Nord. Le village jurassien de Montevillier n'a plus d'électricité, ni chauffage, ni lumière, ni eau, ni téléphone. On redécouvre les techniques ancestrales, les remèdes de jadis, la frugalité. La solidarité paraît intacte. Les gestes fraternels se multiplient. La communauté s'organise. On brave le froid pour porter secours. |
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Theresli, une mère relate la vie d’une femme commune, en réalité hors du commun. Ce récit nous permet de découvrir les conditions sociales des femmes au siècle dernier, lesquelles se consacraient corps et âme à leurs tâches ménagères pour autrui en se réalisant dans leur travail maigrement rétribué. Theresli, d’origine germanique, mariée en Suisse, a eu à subir l’animosité contre les Allemands et l’accueil hostile de sa belle-mère qui ignore tout de ce que sa bru a vécu dans son enfance : la vie d’une enfant abandonnée par sa mère munichoise dans un orphelinat, puis recueillie à dix ans par une famille généreuse à laquelle elle restera liée jusqu’à la fin de sa vie. L’auteure décrit avec soin les conditions historiques tant en Allemagne qu’en Suisse dans les différents endroits où a habité Theresli. Elles permettent de mieux comprendre ce qu’a vécu cette femme si attachante ; elles renseignent sur les conditions de vie du siècle dernier et les sacrifices qu’une veuve pouvait assumer pour offrir un meilleur avenir à ses deux filles. Avec le retour de l’individu sur la scène historique et l’intérêt porté à l’histoire du quotidien et aux « petites gens », ce roman est un témoignage passionnant. François Jequier, Professeur honoraire d’histoire de l’Université de Lausanne |
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Montagnes & eaux (compacité et fluidité, union du stable et de l'instable) en chinois pour dire, concrètement, paysage. Nécessairement liées au lieu précis où elles apparaissent et, accidentellement, se révèlent à nous, les montagnes, les eaux n'en épousent pas les limites. Éprouvées dans leur présence élémentaire, elles n'ont point à être situées, ne répondent point à l'appel d'un nom. |
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Six nouvelles, six femmes sous les pas desquelles, soudain, le sol se dérobe, qui, à la dérive, emportées par des courants contraires, s’efforcent de regagner une rive familière, la sécurité de naguère. La mère de la petite Rosalie, menacée par l’intrusion dans son existence d’une étrange voisine, compatissante ou désireuse de lui voler son enfant ? Promeneuses égarées dans la brume, une tempête de neige ou les profondeurs ambiguës d’un tableau. Amie dévouée, victime de sa bonne volonté. Épouse recluse dans sa maison au chevet de son mari malade. De pas en pas, de jour en jour, l’étoffe de leur vie, de leurs rêves se déchire. |
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La plume est moins innocente qu’on ne le pense. Avant elle, les mots auront flairé l’essence, soupçonné le butin, cherché la direction, déterré les secrets et, dans l’intervalle de la calligraphie, déjà exprimé au plus juste l’attente de l’écrivain. |
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Une guerre improbable, un homme qui fuit sans bien savoir ce qu'il refuse, une femme dans un train, et une série de rencontres curieuses ou inquiétantes dont on finit par se demander si ce n'est pas toujours le même homme, sous différents visages, qui croise la route du héros. |
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Une femme questionne un homme qu’elle ne connaît pas. De digressions en confidences, les interrogations révèlent celle qui les formule et en dessinent le portrait. C’est un texte tour à tour pertinent et candide, drôle ou grave, qui parle autant du manque d’amour que des exigences impossibles de la conjugalité. |
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Le Home est moderne et haut de gamme: fitness sous la conduite d'un coach, atelier de poésie, séances de développement personnel, cuisine gastronomique. Sont organisés des sorties en campagne, des visites de musées, des spectacles. Un prêtre passe une fois par semaine. Tout est fait pour le confort des pensionnaires. |
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Cela fait longtemps que Monsieur Legris vit tout seul chez lui dans son univers tout gris. Un jour, pour rendre service, il est contraint d'accepter un énorme paquet jaune qui défigure son salon. Livré par la poste, l'objet est très remuant. En sort, à la grande surprise de Monsieur Legris, un petit personnage haut en couleurs, Confetti, qui va s'incruster chez lui. Finie la grise routine ! Bien que remuant et multicolore, Confetti n'est pas très gai. Il est même plutôt triste. Il finit par avouer à Monsieur Legris que c'est parce que l'AMI l'a quitté. Un ami ? Quel ami ? Qui est cet ami dont parle Confetti et qui semble lui manquer beaucoup ? Un doudou, un parent, un animal ? Pour comprendre, Monsieur Legris va devoir se risquer à prendre des couleurs. |
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Il était temps que s`ouvrent enfin de nouvelles fenêtres sur le Pays de Neuchâtel dans son ensemble. Très courtisé dans ses hauts lieux, le canton attendait depuis des décennies qu`on en dresse un panorama plus unitaire, plus global, plus ouvert à ses visages secrets, plus attentif à ses saisons. Michael Mattsson et Lucienne Serex l`ont fait en conjuguant leur sens aigu de l`image et du mot dans un ouvrage de haute tenue. L`une comme l`autre se sont nourris de ce pays les pieds dans la glèbe, courant les prairies, les marais, les forêts, entre aurores glaciales et douces veillées, pour mieux sentir les vibrations de la couleur, mieux entendre les messages montant de la terre et mieux lire ceux qui s`inscrivent dans la transparence du ciel […] Michael Mattsson lit au ciel la promesse de nouvelles lumières, il écoute d`où vient le vent pour prévoir les orientations du givre, il a le don de faire éclore devant lui les rutilantes corolles de nos fleurs des champs. Son regard est libre et il a su s`affranchir de toute systématique. […] en d`étincelantes prises de vue, il nous révèle, page à page, le pays de Neuchâtel tel qu`il est, sans céder à la moindre sublimation qui puisse en altérer la simple et belle réalité. C`est à la fine plume de Lucienne Serex qu`il revient d`apporter à l`œuvre le supplément d`âme qui lui confère une de ses caractéristiques les plus singulières. […] Seule l`inspiration poétique de leur auteure - presque toujours puisée dans la nature elle-même, à l`appel d`une prise de vue - en a dicté les mots, arrangé les séquences et imposé les rythmes, seule la sensibilité de l`écrivaine leur vaut d`apparaître çà ou là dans le livre. Extraits de la préface de Jean-Pierre Jelmini Président d`honneur de l`Institut neuchâtelois |
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Edgar Tripet a vécu les huit premières années de sa vie à Shanghai, sur fond de guerre civile, d’invasion japonaise, de misère du peuple, de déclin du colonialisme et de la fin de la toute-puissance de l’Occident. A quoi se greffe un drame familial qui le hantera tout sa vie. |
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Deux demis, c'est parfait. Du blanc bien frais pour l'apéritif entre quatre amis. Sous une tonelle, près d'une fontaine, quand on a le temps de se demander si c'est possible, deux meurtres et demi. |
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Qu'est-ce que la poésie ? Une chose inutile et précieuse qui allège la destinée de l'homme, exprime en quelques vers son mal-être et ses doutes, permet de transcender sa douleur ou de crier sa joie. Comment appeler l'émotion du poète sentant monter en lui les mots qu'il va tenter de faire chanter ? Un état de grâce ? L'attente du paradis perdu ? Une fulgurance qui le transportera ? L'instant enfui miraculeusement rendu ? Ce trouble intense impossible à définir ouvre un accès fugace à notre soif d'absolu. |
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Je me suis pris les pieds dans les mots. Eparpillés dans tous les coins. Sens dessus dessous. En marchant sur mouche et valise a surgi un équidé au galop. Un amas de lettres dans les parages. Je ne savais plus à quoi raccrocher ce main qui restait étalé, là presque sans force. Au début, à la fin de ce qui n’avait plus de forme. Des fragments avaient peut-être filé sous le tapis. J’ai failli tomber dans un tas de voyelles. Bien décidées à vivre leur vie toutes seules. Des syllabes résistaient à se remettre en ordre. Que dire de ce morceau d’alphabet, ces cinq caractères, a c e n r, dont je ne trouvais plus comment les arranger. Plus je me faufilais dans ce fouillis, plus me gagnait le trouble, l’incertain, l’indéchiffrable. À la limite de l’indicible et de l’illisible. Et à qui appartenait tout ce qui gisait par terre… |
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La trame des différents récits de ce recueil se situe dans le futur, entre 2064 et 2166, et les aventures de leurs personnages s’entrecroisent entre Paris, l’Ile Saint-Louis, Saint Germain-en-Laye, Sarajevo, Neuchâtel, Strasbourg, le Jura, Rome, Delphes, Villars, Alcobaça… Ils intègrent en toile de fond l’utopie du distributisme, un régime économique capable de supprimer la misère dans le monde entier, thème toujours d’actualité et cher à Roger-Louis Junod. |
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Lorsque le jeune Jean-Jacques Rousseau parcourt les montagnes neuchâteloises, il est si frappé par ces Montagnons trayant leurs vaches et fabricant des montres, qu’il en parle dans une lettre adressée à d’Alembert quelque trente années plus tard. |
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J’avais l’intention de célébrer la beauté de la nature qui nous entoure. Mes textes poétiques et mes photos devaient y contribuer. L’accélération du dérèglement climatique a entaché mon projet. Comment vanter le charme d’un paysage, d’une fleur sauvage ou d’un cours d’eau, sans parler de la catastrophe planant sur leur environnement ? |
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" Nos vies ont la grandeur et la fragilité des châteaux de sable, dont les grains sont inégaux à la lumière du passé. Les souvenirs n’existent pas, ils ne sont que des constructions d’épisodes vécus et réinventés, qui se mêlent, se brouillent et se mêlent encore à nos larmes, fussent-elles de joie. " |
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« Tout ça vient de là, de dessous nos pieds comme une sécrétion de la terre, de la terre elle-même. Le plus souvent, oui, à cause d’une qualité de la roche, dans ce qui la fait et la défait, ou de ce qui en sort, quelque chose comme des sels. » |
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De jour en jour, de saison en saison, Françoise Matthey travaille à son oeuvre poétique. Dans la lumière oblique n'échappe pas à ce permanent besoin de signifier le monde, de lutter contre le nonsens: «Les gestes quotidiens/sans cesse composés/recomposés//sauront-ils nous conduire plus loin/que l'écho rocailleux des questions insolubles...», se demande-t-elle. |
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Ecrit à la mémoire d’André Wyss, professeur honoraire à la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne, essayiste, critique littéraire, président de l’Institut jurassien des sciences, des lettres et des arts, ce recueil de poésie,résultat d’une amitié profonde et d’échanges riches de sens sur la vie, la mort, accompagné des peintures de Claire Nicole, évoque cheminement d’une homme vers sa finitude. |
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Par ce récit, Denis Petitjean nous emmène dans le quotidien d’un internat scolaire. Il nous présente les multiples péripéties vécues durant une année par une communauté de quarante enfants et de presque autant de collaborateurs. Le lecteur ne restera pas insensible aux émotions, aux états d’âmes, aux tensions émanant d’une succession de soixante tableaux. |
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"La plupart des gens, ce qu'ils font de plus clair, c'est de ronger leur double" constatait Henri Michaux. |
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La Hague. Tout au nord du Cotentin. Ses paysages somptueux, ses vents violents. Ses usines du nucléaire... Un couple y passe des vacances dans une maison d'hôtes. La femme se lie d'amitié avec une jeune pianiste virtuose un peu farouche. L'homme arpente les chemins et les plages du Débarquement et fait la connaissance d'un vieil ingénieur qui passe son temps à mettre des bateaux en bouteilles. Chacun a ses secrets. Leur rencontre, sur les côtes sauvages du Passage de la Déroute, ce détroit redoutable aux courants contraires, va permettre de les dévoiler. |
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L’âpreté du quotidien |
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Pourquoi « à rebrousse-poil » ? Parce que, deux nouvelles tragi-comiques mises à part, ces Histoires abordent des sujets qui, d’habitude, sont traités par des savants ou des essayistes évitant les « pièges » de l’imagination, du subconscient et du langage, qui est de mèche avec eux. Qu’il soit question du Nom propre, ou du Lieu, l’auteur a tenté de capter le film ininterrompu se déroulant dans les « sous-sols de nous-mêmes », et de faire monter à la surface les représentations et les fantasmes qui ne cessent d’y défiler. Les images, affirmait Ramuz, sont pour notre psychisme plus vraies que la « réalité ». Ce peuvent être, dans ce livre, celles d’un peintre imaginaire ; ou encore celles de cinq rêves authentiques et des associations inattendues qu’elles suscitent. Ecrire à rebrousse-poil peut être autre chose : par exemple, narrer une expérience insolite des USA ; ou montrer, à propos de la réception des œuvres littéraires de Grisélidis Réal, comment notre intelligentsia peut être machiste, consciemment ou non. Ecrire à rebrousse-poil, c’est penser qu’il existe une manière proprement littéraire de parler du monde, des femmes et des hommes, créatrice d’un « savoir » qui n’est pas celui des sciences humaines ; entre autres différences, la présence d’un humour saugrenu, dont Apollinaire disait qu’il est le plus sûr garant du sérieux. |
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Ses pensées bourlinguent à travers l'archipel des souvenirs… A bord d’un avion entre l’Afrique et l'Europe, le toubib se remémore ses compagnons de route et leurs histoires. Trois bars, trois scènes où les personnages, aguichent, s’épanchent et disparaissent : le premier, un hôtel dans une ville en proie à la guerre civile ; le second, un bar en terrasse dans une indolente capitale ; le troisième, un débit de boissons clandestin dans un bled de coopérants. Ces protagonistes vont raconter leur vécu, un peu broder sur les faits et partager leurs angoisses, rire aussi de moments cocasses. |
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De l'enfance à l'âge mûr, voilà quelques moments de vie particulièrement marquants, premiers souvenirs, débuts à l'école, rêves d'avenir, essais de réflexions philosophiques, engagement politiques, aventures de cœur, voyages. En parallèle, un parcours vers l'Asie, d'un Orient à l'autre : Palestine, Turquie, Iran, Sri Lanka, Vietnam, Laos, Chine, Indonésie, autant de pays qui vont rythmer ce chemin d'initiation. |
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Avec l’air de ne pas y griffer, ces correspondances nous entraînent dans une ronde mi-fugue mi-raison où vont se réfugier les rêves d’une jeune mère en mal d’amour. C’est tendre, ironique et terriblement charmant. |
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«Qu’est-ce que tu fais pour les autres ? me sermonnait sans cesse mon frère, convaincu que son chemin de vie était plus méritoire que le mien. C’est lui qui perpétuait la tradition missionnaire de la famille, il en était fier et ne manquait jamais une occasion de me reprocher de n’être ni médecin ni instituteur, même pas croyant.» |
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"Pas question de pleurer sur le passé" : ce pourrait être la devise de Benoîte Crevoisier. L’écrivaine franc-montagnarde vient de publier un deuxième ouvrage autobiographique. Dans le premier, "Avec un grain de sel", elle racontait son enfance passée dans une famille paysanne, à Lajoux. Dans son nouveau livre, "Mesdemoiselles", elle évoque désormais la suite, son adolescence et ses débuts en tant qu’enseignante. Elle retrace sa vie dans les années 1950, de 13 à 18 ans. La Franc-Montagnarde a appris son métier à l’école normale à Delémont. Une école qu’elle a dû quitter précipitamment, 6 mois avant la fin de sa scolarité, comme toutes ses camarades. A l’époque, le Jura souffrait d’une pénurie d’enseignants. |
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Un loup vivait dans la forêt, parmi la meute. Un jour, il décide de s’en aller pour s’installer au bord du canal, au calme. Là, il fait la connaissance d’un castor qui, petit à petit, l’apprivoise… |
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Et si on supprimait l’argent ? Effaceées les ineégaliteés, la course au profit. Chacun aide chacun. |
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Un soir, à bord d'un train reliant La-Chaux-de-Fonds à Neuchâtel, neuf voyageurs, dont un enfant et un bébé, se retrouvent bloqués dans un obscur tunnel. Soudain, une voix retentit par les hauts parleurs, les prévenant qu'ils vont devoir se battre contre des monstres terrifiants pour pouvoir survivre. Autre possibilité : s'entretuer pour faire grimper plus vite leur score, sachant que tuer un enfant rapporte beaucoup plus de points ! Les passagers s'allieront-ils pour faire face à la menace, ou l'instinct de survie individuel les amènera-t-il au massacre ? Après tout, ne dit-on pas que l'Homme est un loup pour l'Homme ? |
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Suite à la découverte d’une vieille clé, Pablo Schötz décide de remonter tous ses domiciles. Cette clé serait-elle le Graal qui estomperait la distance entre le passé et le présent, qui « rassemblerait le petit garçon et l’homme mûr en train de se demander si ce petit garçon a vraiment existé ? ». Voici le récit haletant d’une cavale au-devant d’un passé. Périple vertigineux et parcours particulier dans le XXe siècle : le confort de la modernité apparaît dans les foyers avant d’être refusé par les soixante-huitards, le téléphone à touches remplace celui à roue mobile. Lucie la première épouse, une maison de paradis, puis la solitude, puis une nouvelle famille. Passé et présent se bousculent de maisons en maisons, de couloirs en couloirs, et le motif des sols fait surgir des souvenirs où le particulier dit ce qui est propre à chacun, l’universel. |
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Que se passe-t-il au sein de Sanatis, le plus grand laboratoire pharmaceutique du pays ? Quel est ce mal mystérieux qui décime ses dirigeants les uns après les autres, depuis l’annonce de la commercialisation d’un médicament anticancéreux révolutionnaire ? |
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Telle la fleur jamais lasse de s’ouvrir et de se refermer, l’éveillé, autre nom du poète, poursuit sa quête sans la poursuivre, accueillant et gravant dans son corps ce qui vient à lui. Chez Luc Wenger, cette offrande ne devient suc poétique qu’au terme d’une douce reviviscence de ses impressions et sentiments, « en veillant, dit-il, à ne pas tenter d’éluder ma confusion ». Cet aveu de faiblesse est peut-être ce qui touche le plus dans ces poèmes, éclosions étonnées face à l’insaisissable – l’Amour, la Mort, la Vie ... |
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Alors qu'Hamish et Kirsty vivaient paisiblement dans le comté de Ross avec leurs enfants, la soudaine apparition d'Henri Buchanan, ancien prétendant de Kirsty, va bouleverser le cours des évènements et mettre l'amour des deux héros à l'épreuve. Des Highlands aux Lowlands, en passant par Edimbourg, la famille se déchire. |
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Victor Aubois propose ses services à une ancienne compagne amoureuse, Raphaëlla, dont le mari est mort dans des circonstances troubles. Qui manipule qui et dans quel but ? Quel rôle jouent des compères, acolytes friqués, sexagénaires épicuriens et désœuvrés ? Mécènes généreux ou salopards jouisseurs voire tueurs; tout à la fois ? |
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Victor Aubois est intrigué par une nouvelle littéraire qui décrit à l’avance un crime qui sera, semble-t-il, effectivement commis. |
Adatte Jean-Marie | Amstutz Thierry | Bandelier André | Barbalat Sylvie | Berger François | Beuchat François | Bex Catherine | Bezençon Hélène | Bonca Francis | Bregnard Jean-Pierre | Brunko-Méautis Ariane | Burger Anne | Caldara Alexandre | Chappuis Michel-Antoine | Chappuis-H Pierre | Chatelain Sylviane | Choquard Françoise | Corbellari Alain | Cornuz Odile | Darbellay Claude | Delle Piane Emanuelle | Favre Yolande | Frochaux Claude | Gindraux Pierre | Girardier Serex Lucienne | Haag Willy | Hippenmeyer Claude-Eric | Houriet Claudine | Jeanneret Hubert | Jobin Gilles F. | Maier Claude | Mairy Frédéric | Marcacci Sandro | Matthey Françoise | Miralles Dunia | Petitjean Denis | Pingeon Gilbert | Rákóczy Ferenc | Rebetez Philippe | Rebetez Monique | Renaud Philippe | Richard Bernadette | Richard Hughes | Robert Claude-François | Robert Dominique | Robert Yves | Rochat Jean-Pierre | Rousseau Nicolas | Sandoz Thomas | Saucy-Crevoisier Benoîte | Sbrissa Isabelle | Schneeberger Marianne | Schütz Frédéric | Simon-Vermot Roger | Steiner Charles-André | Surdez Françoise | Tissot Joane | Tondin Kevin | Voisard Alexandre | Vuillème Jean-Bernard | Wagner Kate | Wenger Luc | Zufferey Rachel | Zumwald Jean-Claude |