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Julien Dunilac
Julien Dunilac

Julien DUNILAC (Frédéric Dubois du Nilac)

Notice biographique

Né le 24 septembre 1923, à Neuchâtel (Suisse), et décédé le 10 mai 2015, Julien Dunilac (Frédéric Dubois) y accomplit sa scolarité primaire, puis secondaire qu'il complétera, par la suite, en poursuivant à Paris des études en sciences humaines à l'Université de Paris-Vincennes.

Entré au Département politique fédéral – devenu le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) -, il est en poste, après Berne, à Paris et Berlin.

Il retourne à Paris en 1965, pour y assumer les fonctions d'attaché, puis de Conseiller culturel auprès de l'Ambassade de Suisse.

Se considérant comme une sorte d’aumônier des artistes, il les soutient dans leur recherche des possibilités d’exposer, les aide dans leurs problèmes avec les galeries. Parallèlement, en tant qu’attaché de presse, il crée un réseau d’information à l’intention des correspondants de la presse suisse à Paris.

De retour à Berne, en 1974, il est le chef adjoint du Service Information et Presse du DFAE puis, dès 1978, le chef de la section des affaires culturelles et de l'UNESCO. A ce titre, il participe aux conférences générales de l’institution et y défend les intérêts suisses.

En avril 1980, le Conseil fédéral le nomme directeur de l'Office fédéral de la culture, poste qu'il occupera jusqu'à sa retraite, fin 1985.

Il préside, à deux reprises, le Comité directeur de la coopération culturelle du Conseil de l'Europe, à Strasbourg.

Depuis, Julien Dunilac se consacre entièrement à la littérature. Son œuvre abondante, touchant à tous les genres littéraires, a été bien accueillie par la critique et le public.


DU MÊME AUTEUR

POÉSIE
La vue courte, Seghers, Paris, 1952
La part du feu, Debresse, Paris, 1954
Corps et biens, Caractères, Paris, 1957
Passager clandestin, La Baconnière, Neuchâtel, 1962
Futur mémorable, La Baconnière, Neuchâtel, 1970
L’Un, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1974
La passion selon Belle, avec 7 pointes sèches d’Ivo Soldini,
L’Âge d’Homme, Lausanne, 1985
Plein ciel, avec des illustrations de l’auteur,
Éditions du Verseau,, Denges, 1985
Mythologiques, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1987,
éd. bilingue français-italien, Eva, Venafro, 2003
(traduction et introduction de Gerardo Vacana)
Précaire victoire, avec 10 eaux-fortes de Pietro Sarto,
L’Âge d’Homme, Lausanne, 1991
Incandescence sourde,
poèmes pour une exposition Bernard Gressot,
Galerie Nelly L’Eplattenier, Lausanne, 1994
Chroniques suivi de fragments d'une île,
L’Arbre à paroles, Amay, 2002
Territoires de l'exil, anthologie de 50 ans de poésie
L'Âge d'Homme, Lausanne, 2003
Cassandre, suivi de Poèmes du temps ordinaire
L’Arbre à paroles, 'Amay, 2004
Remue-méninges, no. 31, dossier Julien Dunilac
Jumet, Belgique, 2004
L'Arbre à paroles, no. 126, 2005 «écrire en Suisse »
Le carnet chinois
L’Arbre à paroles, Amay, 2005
Le garde forestier
L’Arbre à paroles,, Amay, 2006
Chanson du feu
L’Arbre à paroles, Amay, 2007
Rapaces
Avec Anne-Charlotte Sahli
Association des Editions de la Caille
Le cachet de cire, suivi de transhumance rt de Le bleu de l’ombre
L’Arbre à paroles, Amay, 2009
Le présomptif été (L’Age d’Homme, Lausanne, 2010)
L’estuaire du fleuve
Editions Slatkine, Genève, 2012
Cinquante poèmes en do mineur (L’Age d’Homme. Lausanne, 2013)

ROMANS/NOUVELLES
Les mauvaises têtes, roman, La Baconnière, Neuchâtel, 1958
Hôtel Le Soleil, nouvelles, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1995
L’habit et le moine, roman, L’Âge d’Homme, Lausanne 1996
Le coup de grâce, roman, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1998
Garden-party, roman, L’Âge d’Homme, Lausanne, 2000
Le dos au mur, roman, ?ditions Slatkine, Genève, 2001
La Méduse, roman, L'Âge d'Homme, Lausanne, 2002
Le funiculaire, roman, L'Âge d'Homme, Lausanne, 2004
Le principe d'incertitude, nouvelle in "Des nouvelles du hasard"
Les Editions du Vermillon, Ottawa, 2004
Les Métaphores, roman, Editions Slatkine, Genève, 2005
Héloïse au miroir, roman, L'Âge d'Homme, Lausanne, 2006
La voisine des vieux, Editions Slatkine, Genève, 2007
Le bout du tunnel, in « Le Tunnel »
Les Editions du Vermillon, Ottawa, 2007
Lettre du placard, L’Âge d’Homme, Lausanne, 2008
L’étrangère, roman, Editions de la Nouvelle Revue neuchâteloise,
Collection « Ecrivains neuchâtelois d’hier et d’aujourd’hui », 2009
La dernière tonte avant l’hiver, roman, L’Âge d’Homme, Lausanne, 2009
Le coach du roi, nouvelle, in « Histoires d’amitié, Les Editions du Vermillon, Ottawa, 2009
L’Arnaque, roman, L’Age d’Homme. Lausanne, 2011

ESSAIS
George Sand sous la loupe, Slatkine, Genève/Paris, 1978
François Mitterrand sous la loupe, Slatkine, Genève/Paris, 1981
Le Conseil fédéral sous la loupe, Slatkine, Genève/Paris, 1991
Jean-Jacques Rousseau ou le deuil éclatant du bonheur, essai,
Editions Slatkine, Genève, 2011

THÉÂTRE
La partie d'échecs, création Radio Suisse romande
(a représenté la Suisse au Grand Prix de la Communauté radiophonique
traductions en allemand et création DRS; en italien, RSI)
Le Photographe, création Radio Suisse romande
Alicia, création Radio Suisse romande
Paris by night, création Radio Suisse romande
La prisonnière, création Radio Suisse romande
Après l'averse, création Radio Suisse romande
Le Funiculaire, création Radio Suisse romande
Escale, création Radio Suisse romande
(traduction en allemand et création DRS)
L'Apatride, création Radio Suisse romande
La confiture aux coings, création Radio Suisse romande
La garde de nuit, création Radio Suisse romande
traduction en italien, création RSI
Le Silence, Prix Ondas, Barcelone 1976
création Radio Suisse romande –
traduction en allemand, création DRS
Un si joli petit jardin, création Radio Suisse romande
traduction en allemand, création DRS
Le rendcz-vous manqué, création Radio Suisse romande
Pavane pour une absente, création Radio Suisse romande
La Lampe verte, création Radio Suisse romande
Maternité, création Radio Suisse romande
Auto stop, création Radio Suisse romande –
traduction en italien, création RSI
Dans le train, création Radio Suisse romande
L'après-midi dans un parc, création Radio Suisse romande
Le foulard, création Radio Suisse romande
Ascenseur nord, création Radio Suisse romande-
traductions en allemand, création DRS;
en italien, création RSI
Le Visiteur, création Radio Suisse romande
La Comtesse, création en italien, RSI
Mange ta soupe, création Radio Suisse romande –
traduction en hollandais
La Suédoise, création en italien, RSI


Dans la revue REMUE-MENINGES No 31, décembre 2004, Julien Dunilac, invité par Pierre Schroven, donne un éclairage sur sa biographie, d'une part, et de l'autre, sur le sens de sa démarche, en principe et dans la durée.
REMUE- MENINGES
Diffusion Pierre Schroven
rue des Aiselies 31
B - 6040 Jumet

Julien Dunilac : La biographie


Contact et réseaux sociaux :


 

Les dernières parutions de Julien Dunilac :
Julien Dunilac - Mes obsèques à Pâques

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A ropos de "Mes obsèques à Pâques"
Atteinte d'un cancer foudroyant, Anna-Sofia P. refuse un traitement postopératoire de chimiothérapie et, à l'instar d'une figure christique, elle traverse les stations de son calvaire, certaine, le plus souvent, qu'au bout du chemin elle trouvera la lumière.
Un thème de prime abord relativement commun, mais qui, sous la plume de l'auteur, acquiert une originalité singulière, cela en raison, essentiellement, de la manière dont l'écrivain a structuré son ouvrage, une temporalité éclate, certes, mais sans que le fil conducteur de l'intrigue soit rompu. En effet, le lecteur suit l'évolution du mal dans la logique de sa continuité cependant que le je de la narratrice assiste, pour sa part, à ses obsèques.
Beauté du verbe, l'apanage de Julien Dunilac dont l'oeuvre monumentale et variée suscite l'admiration du lecteur. Et l'envie qu'après ce roman magnifique, de sensibilité, de musique et d'humanité, il en vienne encore beaucoup d'autres.
(Edith Habersaat, Gauchebdo)
Par ailleurs, l'émission Entre les lignes" du 14 octobre 2014 a été consacrée pendant une heure entière à ce livre et à son auteur. Une émission festive, répétée le dimanche 19 octobre 2014, de 11h00 à 12h00.

Julien Dunilac - CINQUANTE POÈMES EN DO MINEUR

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Le Neuchâtelois Julien Dunilac reste fidèle à la poésie, publiant, entre deux romans ou essais, des poèmes qui balisent son itinéraire intérieur.

A propos de » Cinquante poèmes en do mineur »

L’Ecrivain neuchâtelois poursuit ses introspections sur la fin inéluctable, mais avec une sorte de légèreté amusée et tendre « Buvez les petits vieux / Il y va de vos vies » exhorte joyeusement le presque nonagénaire à l’ombre de la fontaine si désaltérante du souvenir.
Entré en poésie en 1952 par la grande porte des Editions Pierre Seghers, Julien Dunilac a publié une vingtaine de recueils et autant de romans.
(Catherin Favre L’Express / L’Impartial)

Julien Dunilac ose ainsi la confrontation du trivial au quotidien et de la voix poétique et là est l’un des traits qui caractérise bon nombre de ses ouvrages, quel qu’en soit le genre, et en cela réside l’une des facettes de son talent : nous rêvons au fil de ses métaphores, de son art de la musique des mots, sans pour autant nous absenter totalement de la réalité : l’auteur sait nous y ramène ! Et nul doute que ce nouveau recueil présente la faculté de conjuguer le do mineur en do majeur ! (Edith Habersaat Gauchebdo)

Julien Dunilac - L'ESTUAIRE DU FLEUVE

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Poésie au jour le jour, suivant le cours du fleuve vers son estuaire, vers l`immensité de la mer, l`infini. Apaisé, mais répondant à chaque signe que lui adresse son environnement, Julien Dunilac marche aussi, avec le fleuve, vers l`estuaire.

Ce revueil marque, dans l`itinéraire poétique de Julien Dunilac, une sorte de point d`orgue: il flâne le ling des rives, détendu, plus enclin à la confidence, mais conscient de l`impermanence de toutes choses.

A propos de « L’Estuaire du fleuve »
Au travers des mots de la poésie, l’auteur chemine le long d’un fleuve dont il entrevoit l’estuaire ; quand le cours d’eau parviendra-t-il à son embouchure, là où des marées inconnues en déferont le rythme, les couleurs et la musique, à l’instar de l’ultime d’une vie ?
Musicale, l’écriture qui dit ce voyage de l’homme, le temps d’une existence. Les allitérations fréquentes, restituent le mouvement des pas vers l’indicible silence, Et foisonnent les métaphores, les rythmes et tout ce qui apparente ce recueil à une véritable partition. Le lire, y entrer, c’est peut-être mieux se comprendre. Comprendre que le lac ne réfléchit que lui-même. Qu’il importe donc d’aller au-delà si l’on espère que l’estuaire se révèle enfin de lumière.
(Edith Habersaat, Gauchebdo)

Entre deux romans, Julien Dunilac emprunte les sous-marins des profondeurs, ses chemins de poésie, d’où il revient riche de mélodies intérieures rassérénantes.
Dans L’Estuaire du fleuve il emmène le lecteur à tous les confluents là où l’eau si tranquille emporte sous les saules les débris de nos vies et l’insolent soleil brille pour les vivants dans l’aveuglement de leur crédulité. Un livre aux couleurs automnales pour dire et redire « oui à la vie ».,
(Catherine Favre, L’Express)

Julien Dunilac - Jean-Jacques Rousseau ou le deuil éclatant du bonheur

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À la veille de la commémoration du troisième centenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau et de la publication de ses Œuvres complètes, Julien Dunilac s’est penché sur son écriture, avec la loupe du graphologue averti qu’il est. Il s’est demandé quelle est la période de sa vie qui a conduit le philosophe à éprouver le « deuil éclatant du bonheur ». Certainement celle des «Brouilles de l’Ermitage » allant de l’automne de 1757 au printemps de 1758, au cours de laquelle Rousseau perdit tous ses amis et amies. Dans le même temps, les circonstances mirent en lumière la bizarrerie de son comportement sexuel. Dès lors, Julien Dunilac a concentré son étude sur deux thèmes majeurs : d’une part, les causes de la solitude intellectuelle qui a pesé sur Rousseau, depuis cette époque jusqu’à la fin de ses jours et, de l’autre, Rousseau et les femmes. Le lecteur découvrira des commentaires et des hypothèses originaux concernant ce grand personnage du XVIIIe siècle et pourra vérifier si son caractère correspond à ce que lui-même, ses contemporains et les nôtres en ont dit.
L’auteur: Poète, romancier, dramaturge et essayiste, Julien Dunilac a déjà fait passer sous la loupe du graphologue les écrits de George Sand, de François Mitterrand et des membres du Conseil fédéral suisse. Cette fois-ci, il s’est penché sur ceux de Jean-Jacques Rousseau et a tenté d’en élucider les arcanes.

A propos de « Jean-Jacques Rousseau ou le deuil éclatant du bonheur »:

L’Express et L’Impartial ont publié, à l’occasion de la sortie de ce livre, un large entretien avec son auteur, Julien Dunilac.

Avec ce nouvel ouvrage, Julien Dunilac élargit les voies d’investigations opérées jusqu’ici dans le domaine de l’interprétation graphologique ; des perspectives susceptibles de mieux saisir la complexité de ce génie que fut Rousseau.
(Edith Habersaat, Guachebdo)

Une fenêtre ouverte dans « Coop-Magazine » :
C’est avec une approche détonante dans le concert rousseauiste de cette année anniversaire que nous convie le romancier, poète et ici essayiste Julien Dunilac avec cette analyse « Jean-Jacques Rousseau ou le deuil éclatant du bonheur »
JJR suivi dans les méandres de son être et les tracés de ses lettres…Passionnant.

Julien Dunilac - L'arnaque

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Être délesté de plus d’un demi-million de francs ! Comment Léo le Centenaire va-t-il accuser le coup, et comprendre pourquoi son ami Fulvio Della Croce a pu lui faire une pareille arnaque ? Il n’aura plus de repos avant d’avoir trouvé une explication à une telle trahison, peut-être en nourrissant inconsciemment l’espoir de justifier sa naïveté à ses propres yeux et de retrouver confiance en lui. Il s’efforce donc de reconstituer les épisodes de ses relations avec Fulvio, en remontant le temps jusqu’à leur rencontre. Mais ce voyage nous entraîne aussi dans l’autre sens, vers l’avenir, objet des lettres d’Albert, autre ami de Léo, à Elsa, sa mystérieuse correspondante…

Avec ce quatorzième roman, Julien Dunilac poursuit l’exploration de son proche environnement, donnant à ses personnages et situations une résonance universelle. Quant à sa poésie, traduite en plusieurs langues, elle éclaire l’itinéraire spirituel de cet auteur fécond.

A propos de « L’Arnaque »

Une analyse très subtile d’Edith Habersaat, note, après avoir écrit que « « L’intrigue paraît simple de prime abord » : Néanmoins, autour de cette intrigue initiale se tisse bientôt un réseau de personnages, de sensations, d’émergences, d’images de la mémoire susceptibles d’expliquer la véritable nature de l’arnaqueur et, partant, de fournir au lésé la justification de sa crédulité.. Dès lors apparaît l’un des thèmes fondamentaux de l’ouvrage, soit le temps : « Il n’y a pas de présent, mais cette bête jamais rassasiée de dévorer l’avenir pour en faire du passé »… « un temps qui, ici, s’étire dans deux sens contraires - l’un vers ce qui a été, l’autre vers ce qui sera. »

(Edith Habersaat, Gauchebdo)

Ce bref récit situé à Neuchâtel, comme les précédents, où l’auteur se met lui-même en scène, tient autant du fait divers que de la chronique sociale avec des aperçus sur la philosophie et le sens de la vie.

(Mireille Callu)

Julien Dunilac - Le cachet de cire

Julien Dunilac - Histoires d'amitié

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Ces histoires d'amitié sont signées Pierre-Antoine Bertoli (Suisse), Lysette Brochu (Canada), Julien Dunilac (Suisse), Edith Habersaat (Suisse), Jean-Pierre Habersaat (Suisse), Ginette Proulx-Weaver (Canada), Aurélie Resch (Canada) et Mary-Christine Thouin (Canada).

Sous la direction de Jacques Flamand.

Julien Dunilac - La Dernière Tonte avant l’hiver

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Roman? mémoires? récit? Quel nom donner à ce livre? Cet auteur qui tond l’herbe de son verger pour la dernière fois avant l’hiver, tout en pensant que ce pourrait bien être la dernière fois tout court, est-il un personnage de roman impliqué dans une histoire qui risque de mal finir? Il est en tout cas un mémorialiste, dialoguant avec sa grand-mère morte depuis longtemps et avec son « surmoi », visité par des réminiscences et des souvenirs qui se bousculent en désordre dans sa tête.
Peut-être y a-t-il aussi chez lui du moraliste, voire également une veine de polémiste à la dent dure quand il se mêle de l’évolution de notre société.
On ne lui déniera pas non plus une vision poétique du monde où il nous est donné de vivre.
Julien Dunilac recourt à plusieurs harmoniques pour nous faire partager ce qui peut en fait se résumer comme sa recherche du temps perdu, sa quête pour empêcher ses souvenirs de le fuir, comme nous tenterions de retenir de l’eau dans nos mains.

Avec ce nouveau livre, Julien Dunilac fait pénétrer le lecteur dans son intimité, l’amène à partager son entrée dans l’hiver de son âge. Après son itinéraire poétique et la vaste saga tirée de l’observation de son environnement, sa Dernière tonte avant l’hiver se présente comme une méditation sur la vie, le passage du temps et la mort.

A propos de « La dernière tonte avant l’hiver » :

« Ce roman qui bouscule la forme traditionnelle des Mémoires rassemble « les parcelles du présent, du passé pour voir clair en soi et parvenir de la sorte à rejoindre, paisible, l’eau, forme du placenta, donc d’une re-naissance ». « Un livre fort à l’instar des précédents et qui permet aux lecteurs de retrouver Julien Dunilac tout entier, soit le romancier, le poète, l’essayiste, le dramaturge…et le diplomate»
(Edith Habersaat, Gauchebdo)

« …la Dernière tonte avant l’hiver que j’ai trouvé particulièrement remarquable et dont je conseillerais la lecture à tous les couples en fin de vie, car non seulement ils s’y reconnaîtront, mais encore ils en prendront de la graine…c’est avec nostalgie que l’on referme ce petit chef-d’œuvre. » (Jacqueline Thévoz, Le Républicain)

« Trois typographies différentes font passer le lecteur d’un registre à l’autre de ces mémoires où fantasmes et faits réels s’en donnent à cœur joie ». (Michel de Montmollin, La Vie protestante)

Julien Dunilac - L'étrangère

A propos de « L’Etrangère » :

« Treizième roman de l’écrivain, poète, essayiste et dramaturge Julien Dunilac, l’Etrangère relate le cheminement d’Elena la Roumaine et de sa famille jusqu’en Suisse…étant finalement la seule perdante dans un combat qui l’a usée ».
(Edith Habersaat, Gauchebdo)

«Julien Dunilac sait de nouveau passionner le lecteur, en décrivant l’intrigue sous toutes ses faces (n’est-il pas aussi homme de théâtre ?) y compris par le biais du journal que tient Elena. Dès la première page on est dans l’action. (Jacqueline Thévoz Le Républicain)

« L’originalité du livre réside dans l’entrecroisement entre la narration et le journal intime d’Elena ».(Michel de Montmollin, La Vie protestante)

Julien Dunilac - Rapaces

A propos de « Rapaces »

« …où les mystères de ces oiseaux de proie interpellent le poète : leur envol n’est-il pas le lien entre la terre et l’air, la « clé » de la lisibilité de tous les espaces dont les dimensions échappent à l’œil humain ? »
(Edith Habersaat, Gauchebdo)

« L’ancien attaché des affaires culturelles helvétiques, Julien Dunilac, vient de publier trois œuvres aux genres littéraires différents. Toutes témoignent de son talent d’écriture »
Rapaces groupent des poèmes en vers libres, concis et rigoureux…Aigles, milans, éperviers, buses, faucons et vautours tournoient sur nos têtes."
(Michel de Montmollin, La Vie protestante)

Julien Dunilac - Lettre du placard

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Victime de l'ambition dévorante et des intrigues d'Alberto, fils d'immigrés, Gérard est mis au placard par le conseil d'administration de sa propre entreprise familiale. Il vient à son bureau, mais n'a plus de possiblité d'y faire quoi que ce soit : plus de courrier, plus de réseau téléphonique et informatique, il est coupé de l'entreprise et n'a plus de mandat.
Cette épreuve, heureusement pour lui de courte durée, illustre néanmoins ce que vivent de nombreux cadres de l'économie frappés par la même infortune.
Elle est aussi, pour Gérard et Anna-Maria, son admirable épouse, également filles d'immigrés, l'occasion de réfléchir sur les liens qui les unissentet sur les valeurs dites bourgeoises...
Pas de sexe délirant. Pas de violence gratuite et pas de polémique cauteleuse. Par les temps qui courent, presque une provocation.

Dans sa retraite neuchâteloise, Julien Dunilac poursuit, à travers romans et recueils de poèmes, son inlassable questionnement sur le monde et le sens de l'aventure surprenante que nous y menons. Lettre du placard est de la même veine que Le dos au mur ou, plus récement, Le Funiculaire.

A propos de « Lettre du placard »

« Musique à deux voix, Gérard et elle, Anna-Maria. Une musique qui traverse les épreuves sans fausse note. Et qui se déroule jusque dans les plis de l’obscurité…Le regard de l’aimé. Ou les yeux fertiles de Paul Eluard…
(Edith Habersaat, Gauchebdo)

« Tous les romans de Julien Dunilac on les lit d’un trait. Le dernier en date, « Lettre du placard2 à la somptueuse couverture (Editions L’Age d’Homme) à tout point de vue touche à la perfection. Un suspens naturel nous tient en haleine. L’écriture est fluide, le style clair. Et quelle imagination ! Quel réalisme !Quelle connaissance des êtres et quelle culture ! En bref, un roman à la fois magistral, philosophique et bien de chez nous, (Jacqueline Thévoz, Le Républicain)

« Avec ce court roman, Julien Dunilac continue dans la veine illustrée par Le dos au mur (ED. Tribune de Genève)

Julien Dunilac - L'habit et le moine

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Y a-t-il vraiment une question de vie et de mort entre le narrateur, Albert Sommier, et son ami Arthur, le compositeur récemment disparu, dont il a hérité des vêtements ? Le dos au mur, le vieil homme s’interroge sur son propre destin. Le soupçon, imaginaire ou réel, qui pèse sur lui constitue une sorte de point d’orgue dans cette quête de son identité. Albert Sommier connaîtra donc des aventures pour le moins bizarres, des moments de doute et de confusion. De profonds changements s’opèrent en lui, comme le constate aussi sa femme, Aurélie. Quel rôle Arthur joue-t-il dans cette métamorphose et où va-t-il mener le narrateur ?

Julien Dunilac - LA VOISINE DES VIEUX

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S'agit-il d'un roman, d'un récit, ou de mémoires ? De tout un peu dans ce texte où l'actualité fait irruption sous la forme de titres d'articles de la presse quotidienne. Abandonnant le recours à des personnages fictifs, saisis dans une tranche de vie arbitraire, Julien Dunilac s'y met en scène, avec Aurélie, pour raconter la vie quotidienne d'un couple, face à l'isolement de la vieillesse. En somme, presque tout sur presque rien, les petits riens qui servent d'alibi à la survie. Humour et malice pimentent cette tranche de troisième âge, passage obligé de l'humaine condition.

Il n'est plus besoin de présenter Julien Dunilac, poète, romancier, essayiste et dramaturge. Après une carrière professionnelle très riche, il poursuit, dans sa retraite neuchâteloise, une œuvre commencée il y a plus de cinquante ans, jalonnée par de nombreuses publications.

A propos de « La voisine des vieux »

« D’une belle écriture où se le disputent les tons de l’humour, de la révolte, de la nostalgie et du renoncement, La voisine des vieux décrit parfaitement ce problème de société qu’est devenu le vieillissement. Cet ouvrage constitue également une sorte d’appel à la jeune génération ; un appel pleinement entendu, en tout cas, par un groupe d’adolescents qui ont participé à une émission radiophonique lors du dernier Salon du Livre de Genève. »
(Edith Habersaat, Gauchebdo)

« De grâce, évitez de lire les dernières pages de cet ouvrage au suspens assuré même si, impatients de connaître la fin de ce drame, vous ne pouve3z plus tenir….On ne s’ennuie pas avec Julien dunilac, et son style est clair, imagé, vivant, et nous-mêmes gagnerons à lire tous les livres de cet auteur fécond aux multiples facettes. » (Jacqueline Thévoz, Le Républicain).

Julien Dunilac - Chanson du feu

Poèmes

A propos de « Chanson du feu »

« Pour moi il incarne le poète parfait et sa «Chanson du feu « qui vient de paraître aux éditions belges L’Arbre à paroles , est un discours intime admirablement mélodique et rythmé, qui porte donc bien son titre et comprend une trentaine de poèmes, à réciter à haute voix devant un feu de cheminée, poèmes à savourer comme on écoute les plus beaux quatuors français » (Jacqueline Thévoz, Le Républicain)

« Julien Dunilac est un de ces diplomates comme Supervielle ou Saint-John Perse, dont la réputation et la célébrité s’accompagnent à la fois d’attention au monde et de retrait. Sa Chanson du feu ne choisit pas entre Breughel l’Ancien et Moyen-Orient, tous deux en feu » (Edith Habersaat, Gauchebdo)

Julien Dunilac - Héloïse au miroir

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Héloïse a passé trente ans dans les limbes. Elle renaît à elle-même dans une clinique psychiatrique du bord du lac, la conscience décimée par ces années d'absence et fascinée par un visage de vieille femme que lui renvoie le miroir du hall... Dans son nouveau roman, «Héloïse au miroir», paru à L'Age d'homme, l'auteur neuchâtelois Julien Dunilac se coule avec beaucoup de pudeur et sans pathos dans ces filaments d'existence en quête de cohésion.

A propos de "Héloïse au miroir"

Dans son nouveau roman, "Héloïse au miroir", paru à L'Âge d'Homme,, l'auteur neuchâtelois Julien Dunilac se coule avec beaucoup de pudeur et sans pathos dans ces filaments d'existence en quête de cohésion.
L'auteur se livre en parallèle à un jeu sur la langue. Hoquetante et rageuse au début du texte, elle se structure peu à peu, se fluidifie tandis que le personnage évolue dans un monde qui se stabilise.
Julien Dunilac livre ici un récit fort, peignant tout en nuances et en violence ces portraits de naufragés qui parfois parviennent à regagner la terre ferme. Un texte beau et touchant."
(Sophie Bourquin, "L'Express/"L'Impartial)

"Le style adopté par Julien Dunilac pour évoluer dans l'esprit trouble, tourmenté et souvent violent de son personnage est d'une vivacité d'expression inhabituelle."
"Il est bon que l'auteur referme son roman sur l'aube de la renaissance, car la force de ce texte réside paradoxalement dans l'introspection et la perception fragmentée et visionnaire de la maladie."
(Mireille Schnorf, "Presse Hebdo Rriviera Chablais)

"Un beau titre pour ce huitième roman du grand Julien Dunilac (Editions l'Age d'Homme / Collection contemporains), description d'une nouvelle Héloïse qui, trente ans après son entrée en clinique psychiatrique, vieillie et édentée, ne se reconnaît plus dans le miroir devant lequel elle passe son temps à la recherche de la belle jeune fille qu'elle était."
"Mais la vie continue. L'auteur prend soin de peindre aussi l'extérieur, dont cette fête des vendanges particulièrement colorée…Mais je vous en laisse la surprise…Pour le reste, c'est génial…un chef-d'œuvre du genre."
(Jacqueline Thévoz, Le Républicain))

Julien Dunilac - LES METAPHORES

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Qui était Clio ? Son mari, le vieux, tente durant toute une nuit, dans une ville envahie par le brouillard, de retrouver l'image de sa femme morte et de répondre à cette question : pourquoi l'échec de leur couple ? Un itinéraire jalonné de bijoux de la défunte lui permet de reconstituer certains épisodes de leur vie commune. Dans les lettres adressées à Clio par son "amant de toute une vie", le vieux recherche plus sa propre image que celle de sa femme. De toute façon, Clio lui échappe. La mission que le vieux s'est donnée est impossible. A l'aube, il en fait le constat. Entré par effraction dans son personnage, Julien Dunilac se borne à rapporter le résultat de son auscultation. On peut aussi voir dans ce roman une coïncidence entre l'échec du vieux et celui de notre société, la folie ordinaire pouvant s'imposer comme une issue commune.

A propos des "Métaphores"

"Y aura-t-il une aurore au bout de la nuit? Julien Duniulac décalque autour de ce simple récit un profil de la société où les valeurs changent plus vite que les caractères."
(Mireille Schnorf, La Preesse hebdo Riviera Chablais).

"Or notre auteur est non seulement génial poète, mais encore magistral romancier. Son roman "Les Métaphores" par exemple, est un modèle d'architecture littéraire et de psychologie. Expérience de la vie et de la plume, profondeur, et aussi originalité du sujet. Qui est cette mystérieuse Clio qui règne sur toute l'œuvre? » (Jacquline Thévoz, « Le Républicain »)

"Avec son dernier roman Les Métaphores, Julien Dunilac nous fait vivre une vie capitale, comme le sont les exécutions. Son personnage, "Le Vieux" entre à reculons dans sa propre vie, dans celle de son couple, de sa famille. Et c'est au bistouri que "le vieux" médecin retraité, rejeté, va en disséquer les heures, les heurs et malheurs.
Ce petit bijou de roman (métaphore) devrait enchanter les lecteurs de Dunilac. L'écrivain atteint la virtuosité dans son art: la construction parfaite, les descriptions éblouissantes et les portraits de la "bonne société" d'une réjouissante rosserie…Et quelle langue!.
Mais il y a aussi cette petite tristesse en mineur, ce "spleen" qui embrume le récit. Mélancolie sous le halo conique d'une lampe, à l'heure du constat davantage que du bilan.
(Pierre Fournier, in "Le Nouvelliste". )

Julien Dunilac - Le carnet chinois

Poèmes

A propos du "Carnet chinois"

"Sa poésie d'abord, une poésie savoureuse dans "Le carnet chinois" (Ed. L'Arbre à paroles) où, par exemple, il nous fait revivre la canicule et une poésie vivante, foisonnante, somptueuse dans les "Mitologiche"
(Ed. Eva)
traduction des "Mythologiques" de Julien Dunilac par Gerardo Vacana." (Jacqueline Thévoz, "Le Républicain")

"Poète, plus encore que romancier, il a de riches trouvailles pour dire les choses simples….tout dans l'usage des mots est relié à la sensation et d'elle à la méditation sur les origines géologiques de la "mémoire des origines sans paroles"…(Mireille Schnorf, "La presse hebdo Riviera Chablais).

Julien Dunilac - Le garde forestier

Poèmes

A propos de "Le garde forestier"

"Livre d'heures et de saisons, le recueil de Julien Dunilac s'égrène au pas tranquille du garde forestier, guide divin intérieur, veilleur de silence et de solitude…le souffle spirituel qui irrigue la parole du poète mesure ses saisons à l'aune de la sagesse."
(Mireille Schnorf, Pressehebdo Riviera-Chatelais)

Julien Dunilac propose deux recueils en un volume, Le garde forestier (le poète doit selon lui protéger notre forêt intérieure) et Le simulacre qui est comme une conclusion au premier. Le garde forestier n’aura pas existé pour nos descendants, mais la forêt est restée intacte grâce aux poètes, quel que soit leur âge et leur lieu. J’aime évidemment mieux ce garde que les défricheurs qui détruisent » (Inédit 205)

Avec quelle belle économie de moyens le poète Julien Dunilac nous entraîne-t-il en sa visite au garde forestier, gardien des mystères du silence, des relations ancestrales et des dons lumineux de la nature ! »
« Les textes s’alignent ici (parfois juste trois à quatre mots par ligne, rarement plus, sur un rythme qu’on aurait crainte de considérer trop hachuré, si ce n’est justement cette façon d’écrire qui donne toute sa force à l’écriture. »
« On conseillerait de lire ces poèmes à haute voix. Pour ma part, j’ai pu y découvrir une émotion si ténue, si discrète, que lui devenait nécessaire de s’exprimer brièvement comme un tremplin vers l’éclat : cette fête du « sentir » ! Cette noce rare à laquelle nous sommes conviés »
(Pierre Descamps, L’Escarcelle, Maison de la poésie Nord – Pas-de-Calais)

Julien Dunilac - Le tunnel

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Sous la direction de Jacques Flamand Le tunnel, contrainte, cheminement, protection, trajet d’une entrée à une sortie possible, voire aléatoire. Et aussi, tunnel consenti dont on ne veut pas sortir. Mille tunnels, et chacun d’entre nous fuit ou entretient ses propres tunnels. Telle est la condition humaine, notre condition, à laquelle nul ne peut échapper. Complexité, souvent inextricable de notre être-au-monde. À chacun d’assumer, ou essayer d’assumer son destin. Vingt auteurs de deux continents, de quatre pays, ont magistralement traité de l’inépuisable thème du tunnel, toujours avec la nouveauté que donne le talent créateur. En outre, chaque texte bénéficie de l’interprétation visuelle singulière de l’artiste illustrateur. Vingt dessins, autant de petites œuvres d’art, qui renforcent et rehaussent l’originalité et l’unité de l’ensemble du recueil. Jacques Flamand

Julien Dunilac - LE FUNICULAIRE

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Basile, dernier wattman titulaire de la ligne de funiculaire promise à l'automatisation, que va-t-il faire de sa retraite? Eh! bien, il va s'en passer des choses durant les quatre premiers mois de sa nouvelle existence: la guerre en Irak, un peu décalée dans le temps par l'auteur, la mort de Mélanie, son épouse, et la rencontre avec Leila, une jeune Kabyle en cure de désintoxication du cannabis…

A propos du "Funiculaire"

"C'est un vrai beau roman humaniste, une vraie belle réflexion sur le temps, sur la vie, sur la mort. C'est un roman plein de trouvailles littéraires, de formules fulgurantes, comme en a toujours ce diable de Dunilac, la verve intacte à 80 ans"
(Pierre Fournier, "Le Nouvelliste")

"Mais dans ce funiculaire, Basile a philosophé silencieusement sur l'humanité et son journal intime retient les rencontres et les réflexions. Ce roman ouvre un espace social pour l'aide entre personnes de générations éloignées." (Mireille Schnorf, "La Presse Riviera-Chablais").

"Il faut beaucoup d'adresse et de maîtrise pour réussir un roman, pour qu'il y ait suspense et plaisir à la fois de l'intellect, de l'esprit et du cœur ! Julien Dunilac a tout cela: sens psychologique et poétique, sens de l'observation, expérience de l'architecture littéraire. Au surplus, il n'est pas un mouton et cette philo à contre-courant nous enchante et fait passer nos indigestions d'ouvrages à la mode…
Le livre du grand écrivain qu'est Julien Dunilac est un magnifique hommage à l'honneur, à la fidélité…et à ce funiculaire de Neuchâtel dont la photo, signée Gonard, fait merveille sur la couverture
(Jacqueline Thévoz, "Le Républicain")

"Le héros du Funiculaire a appris ".à vivre en sachant qu'il n'y avait aucun espoir à attendre de nulle part".
Son histoire assez banale entrecroise deux parcours de retrait, deux virages vers la disparition définitive.
Dans ses Lectures du désir, Raymond Jean disait du poète Paul Eluard qu'il avait cherché à faire valoir "l'obscur dans le clair": "Les choses les plus simples, les plus évidentes ne se révèlent alors que dans une lecture innocente qui accepte que la limpidité se fasse énigme"
( Seuil, 1977). Ce constat ne saurait mieux s'appliquer à l'écriture de Julien Dunilac"
Ces deux dernières années, la préparation d'une grande anthologie poétique dont le titre, Territoires de l'exil,
offrait à lui seul une lecture de cet espace disjonctif propre à notre monde, puis la publication en 2004 d'un court roman, Le Funiculaire…attiraient notre attention sur la richesse singulière de l'œuvre de Julien Dunilac et sur son importance dans le corpus des littératures francophones"
(François Paré, in Spirale, Montréal, No. 205, nov.-dec. 2005)

Julien Dunilac - Cassandre suivi de Poèmes du temps ordinaire

Poèmes

A propos de "Cassandre suivi de « Poèmes du temps ordinaire »

" Ce poème résume fort bien le cri prophétique de ce recueil: nous allons vers le mur et Cassandre ne peut être entendue...La seconde partie s'élève et regarde à distance, histoire de voir la place que nous occupons, nous et notre hôtesse-la-terre, dans un cosmos infiniment grand et infiniment petit; on se demande si nous sommes encore capables d'entendre un projet d'infini (divin ?) sur notre avenir…J'ai eu connaissance de ce livre deux ans après sa parution…deux ans de perdus, car c'est ce que j'appelle un livre nécessaire. On pourrait dire que ce sont des "poèmes du temps nécessaire", car ce livre m'a bouleversé par son urgence et sa beauté."
(Jean-Daniel Robert "Coup de soleil" Annecy, no. 68)

Julien Dunilac - Les nouvelles du hasard

Nouvelle

Julien Dunilac - TERRITOIRE DE L’EXIL

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La poésie occupe une place prépondérante dans l’œuvre de Julien Dunilac, par ailleurs romancier, dramaturge et essayiste. Territoires de l’exil marque les étapes du journal de bord d’un demi-siècle de tentatives d’établir un réseau des liens « qui créent notre présence au monde », comme l’a écrit Marianne Ghirelli.

A propos de "Territoires de l'exil"

"Julien Dunilac publie, à L'Age d'Homme une anthologie de son cinquantenaire en poésie; ces Territoires de l'exil au sein même de leurs évolutions physiques et morales attestent une fidélité profonde du regard, un attachement essentiel à certaines modalités d'être en soi et dans son cadre.
Certes, sous l'angle de la forme, voit-on les alexandrins néo-classiques de milieu de siècle, si chers à l'éditeur Seghers (chez qui parut une première plaquette, la vue courte, en 1952) le céder peu à peu aux vers libres de Passager clandestin (1962), jusqu'à couler en strophes de vers brefs et rapides, un peu "déhanchés" par de fréquents rejets, à partir des deux ensembles de 1985: La passion selon Belle et Plein ciel, avant d'instaurer, comme ici, un équilibre où l'instrument s'ajuste à l'esprit de la pièce; mais, quelle que soit la forme choisie, jamais le poète ne néglige le rythme essentiel et l'on apprécie le sérieux de son métier.

(André Doms, « Julien Dunilac: d'une fidélité évolutive » in Remue-Méninges no. 31, décembre 2004)

Cinquante ans de poésie, tel est le cheminement que nous offre Julien Dunilac au travers de Territoires de l'exil, un ouvrage qui peut être considéré comme l'une des œuvres poétiques les plus importantes de notre époque. Remarquable également le dessin de couverture effectué par l'auteur lui-même! (Edith Habersaat, "Gauchebdo")

"Cette anthologie marque les étapes d'un demi-siècle d'un journal de bord poétique qui crée notre présence au monde" (Mireille Schnorf, "La Presse Riviera-Chablais)

"Je viens de dévorer, tout en le dégustant, Territoires de l'exil (Editions L'Age d'Homme) de Julien Dunilac, soit une partie seulement, hélas, de sa production poétique de 1952 à 2002, un livre superbe, où le rouge et le noir font de sa couverture une réussite d'autant plus que le poète l'a illustrée lui-même, très extrême-orientalement, à l'encre de Chine…
Etabli de l'autre côté de notre lac (le saviez-vous?), à Neuchâtel, Julien Dunilac est l'un de nos tout grands poètes, si ce n'est le plus grand, qui maîtrise le vers moderne, avec juste ce qu'il faut de ponctuation, l'essentiel."
(Jacqueline Thévoz, "Le Républicain")

"Profonde critique de la modernité postindustrielle et de ses licenciements généralisés, l'œuvre de ce poète et romancier majeur appartient à une certaine éthique de la vie artisanale et s'oppose ainsi aux profondes disjonctions qui hantent la mémoire des sociétés actuelles…
"Dans sa poésie comme dans son œuvre romanesque, l'écrivain s'attache à déceler ce qui se cache au cœur des choses et des événements. Parfois, il parvient à se garder des signes de la mort qu'il libère ainsi de leur enveloppe quotidienne. Sa vigile et son parti pris de simplicité lui assurent alors une fragile ascendance sur le provisoire…
"Cependant, rien n'est tragique dans ce paradoxe de la présence, car ces disparus ne nous confient-ils pas, par le biais de la littérature, les signes de leur imminente réapparition dans le monde?"
(François Paré, Spirale, Montreal, no. 205, nov.-déc. 2005)

« Le poète nous invite à chaque instant à délaisser nos visions acquises au profit d'un périple aux confins du mystère.
La poésie de Julien Dunilac constitue une clé de connaissance visant à pénétrer l'énigme de la destinée humaine et à appréhender le monde dans sa dimension merveilleuse et secrète.
Un vent d'amour et de révolte souffle sur l'ensemble de son œuvre poétique afin que s'élève toujours de la page blanche une image neuve de l'homme. A chaque instant, Dunilac fait un pas vers la lumière du mystère qui nous traverse afin de coller à la vie dans ce qu'elle a de plus intense, à chaque instant son esprit tend à s'envoler vers des monts inconnus où chante une civilisation non encore apparue. »

(Pierre Schroven, in "Remue-méninges" no. 33, décembre 2005. Son article: "Julien Dunilac , ou la quête d'une vie sans bornes")

Julien Dunilac - Mitologiche

Julien Dunilac - La Méduse

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Ce roman, une sorte d’anti-thriller se jouant de nos jours dans une république teutonique, dure le temps réel d’un procès — celui d’un homme âgé qui a assassiné sa jeune maîtresse. Ce livre peut aussi être lu comme un conte philosophique sur le refus du temps des Gorgones, dans lequel notre monde est entré.

A propos de "La Méduse"

Julien Dunilac a déjà, quant à lui, fait la preuve de son talent dans de nombreux ouvrages, dont plusieurs romans
(Dominique Bosshard, "L'Express" et "L'Impartial")

La notion du temps se révèle l'une des plus importantes de cet ouvrage.
L'expression orale du verbe permet la rupture des liens avec l'espace fictionnel, mais elle sous-tend corrélativement la chute de la Babylone spirituelle. Elle dit donc aussi à sa manière, la voix actuellement si vive étouffée de celles et de ceux qui font de l'art une manière d'être. Et de survie…
(Edith Habersaat, "Guachebdo")

A travers le procès de cet aristocrate fin de race, rejetant la société comme il est rejeté par elle, Julien Dunilac joue avec le temps: celui du récit, celui de la confession, celui du meurtre et celui du procès, vers lequel convergent tous les autres.
Mais c'est aussi le portrait d'une société en perte de repères que brosse l'écrivain. D'un pays volontairement replié sur lui-même, de ses traditions, du pouvoir acquis par une classe dominante. Un petit roman court, mais d'une grande intensité, où l'auteur dénonce avec une subtile férocité les sursauts d'un monde occupé à entretenir sa propre vacuité
(Sophie Bourquin, "L'Express")

Le dernier roman de Julien Dunilac colore étrangement de mythologie grecque une histoire passionnelle. Comment ce dernier rejeton fantasque d'une famille de hobereaux huguenots se prend-il pour Persée, lorsqu'il perce d'un coup de poinçon le cœur de sa conquête? (Mireille Schnorf, "La Presse Riviera-Chablais)

Ce roman renferme en tout état de cause, tous les trésors du style de Julien Dunilac. Cet art souverain du dépouillement qui est à l'opposé de la pauvreté. Cette ligne claire et raffinée ennemie de l'afféterie et l'inventivité qui enchante le lecteur à tout bout de page. Du jamais vu, du jamais lu, sauf chez lui (je repense à cette délicieuse "Garden-party" (L'Âge d'Homme, 2000). Quel talent, cet assassin! (Pierre Fournier, "Le Nouvelliste")

Julien Dunilac - Chroniques, suivi de fragments d'une île

Poèmes

A propos de "Chroniques suivi de Fragments d'une île"

Julien Dunilac traduit l'envahissement de l'espace imaginaire par le déluge d'informations en courts poèmes où les mots du journal s'ébrèchent sur un rideau de bouleau ou la joue d'une pivoine. Jour après jour, le poète sonde les humeurs fédérales, les tremblements de terre, l'impact des obus tirés par le moudjahiddine et les retombées de Tienanmen
(Mireille Schnorf "La Presse Riviera-Chablais")

Julien Dunilac dénonce la galvaudage des mots opéré par les médias et, pour ce faire, l'auteur utilise les sèmes journalistiques susceptibles de mettre à jour la carence significative dont ils sont l'objet.
Néanmoins, le voyage en direction des Fragments d'une île restitue le sens des mots.
Ce nouvel ouvrage de Julien Dunilac s'inscrit dans la lignée de l'œuvre importante et variée de cet auteur qu'il n'est pas besoin de présenter et dont les nombreuses publications témoignent invariablement de sa recherche du mot juste et, partant, de son talent
(Edith Habersaat, "Gauchebdo")

Julien Dunilac - Le dos au mur.

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Pour quelles raisons un homme peut-il décider de fuir la société en simulant une maladie d'Alzheimer ? Déception ? Dépit ? Lassitude ou choix d'un endroit à l'abri des turbulences pour s'y livrer en paix à l'écriture ? Mais il pourrait aussi s'agir d'une prémonition, d'une tentative de soustraire à la vue des autres les étapes d'une évolution qui lui ferait perdre la conscience de lui-même ?
Le train du monde actuel, tel que l'auteur l'esquisse à petites touches, suggère des réponses à ces questions. Le dos au mur s'inscrit dans la fresque romanesque menée par l'auteur depuis plusieurs années, développant et élargissant sa réflexion sur la société contemporaine et le sens de la vie.

A propos de "Le dos au mur"

"Le dos au mur" s'inscrit dans la suite de romans d'observation de la vie contemporaine de l'écrivain neuchâtelois. Il explore le tissu familial et social autour de son personnage et suggère, sans s'appesantir, la détresse du dépouillement de l'âge
(Mireille Schnorf, "La presse Riviera-Chablais")

Excellent roman, peut-être le meilleur que "Le dos au mur", signé Julien Dunilac aux éditions Slatkine…Presque octogénaire, mais dans une forme éclatante, Julien Dunilac, auteur à la plume aussi élégante qu'est large son ouverture d'esprit, évoque dans ce livre l'un des problèmes de société vieillissante auquel la médecine n'a pas encore apporté de réponse. Ecrit en deux tonalités, d'un côté l'histoire vécue à l'intérieur de la clinique, avec les soliloques d'Armand, ce roman très réussi est apte à toucher un large public, n'exclut pas un message de fond. (Sonia Graf, "L'Express" et "L'Impartial")

Dernier roman de Julien Dunilac "Le dos au mur" est une œuvre que l'on pourrait qualifier de polyphonique tant elle permet d'interprétations et tant elle s'assimile à une composition tout à la fois musicale et picturale.
On peut se demander dans quelle mesure l'écrivain ne doit pas se perdre un peu afin de donner la pleine parole à sa plume…Celle de Julien Dunilac est poignante et belle; ses descriptions sont autant de tableaux qui ne cessent d'émerveiller le lecteur. Et une fois refermé, l'ouvrage continue à nous habiter
(Edithe Habersaat, "Gauchebdo")

Julien Dunilac - Garden-party

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Trois couples cultivent le charme discret de la bourgeoisie en organisant à tour de rôle des dîners amicaux. Soirées banales ? Pas toujours. Certaines discussions ou certains événements agissent comme des révélateurs et ceux qu’on croyait si bien connaître se découvrent de parfaits étrangers!

A propos de "Garden-party"

C'est un grand bonheur de lire Julien Dunilac. Et c'est un grand honneur de pouvoir vous le présenter aujourd'hui, même brièvement.
A l'heure où le langage de la rue ou encore le fait de "chater" sur internet nous amènent à réaliser l'horreur de la langue parlée en vigueur, Julien Dunilac nous aide à puiser aux sources de l'esprit, pour réaliser que tout n'est pas perdu dès lors qu'il existe encore quelques écrivains-poètes.
(Marie-Thérèse Jenzer, "Le Journal du Jura")

C'est très discrètement que le Neuchâtelois Julien Dunilac convie ses lecteurs à une délicieuse "Garden-party", titre de son dernier récit. Bien qu'il annonce un roman, il est évident que l'auteur joue une partie d'échecs dont, à défaut d'être le roi, il est une pièce importante, le cheval peut-être qui échappe à la logique ambiante (Bernadette Richard, "Le Quotidien jurassien")

Sous la plume du Neuchâtelois Julien Dunilac, une simple "Garden-party" où rencontre entre amis un soir d'été, autour d'une table et de bonne bouteilles soulève des considérations qui vont bien au-delà des préoccupations gustatives et météorologiques. Outre le plaisir d'une lecture élégante et divertissante, c'est un petit conte philosophique que signe l'auteur (Sonia Graf, "L'Impartial" et "L'Express")

"Le dernier livre de Julien Dunilac (dont l'œuvre discrète et importante, compte une vingtaine de volumes) rappelle l'un des meilleurs films de Claude Goretta, L'invitation).
Le talent de Julien Dunilac, discret, précis, impitoyable dans ses descriptions, éclate à chaque page de ce petit roman jouissif et enlevé, dont on ne peut que conseiller la lecture à tous les amateurs de fables surprenantes"
(Jean-Michel Olivier, in "Feuilleton littéraire)

Julien Dunilac - Coup de grâce

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Le roman d’une petite ville, d’une grande famille, et des ramifications, des intrigues et des avatars de toutes les petites villes et de toutes les grandes familles.

A propos de *Le coup de grâce":

Personnalité neuchâteloise bien connue, Julien Dunilac n'en est pas à son coup d'essai chez les éditeurs suisses. "Le coup de Grâce", son dernier roman, ne manquera pas de susciter moult conversations dans sa ville d'élection et, par ricochet, dans toute la région
(Sonia Graf, "L'Express")

La structure originale de cet ouvrage est intrigue en soi: le lecteur a en effet le sentiment de voir se construire le roman, cela au travers des séquences épistolaires. Un roman qui n'aboutira pas pour Albéric, mais dont l'entreprise lui aura permis de se dépasser. Et d'être.
Quant à l'écriture, elle révèle une fois encore l'art de Julien Dunilac à trouver les mots et les formules susceptibles d'une résonance pour le lecteur. En outre, Le poète n'est pas absent de cette œuvre. Pas plus que ne le sont l'essayiste et le dramaturge. Une lecture à ne pas manquer!
(Edith Habersaat, "Gauchebdo")

Julien Dunilac - Plein ciel

Poèmes

A propos de "La passion selon Belle" et de "Plein ciel"

Une œuvre puissante, souvent superbe, forte et soutenue de bout en bout par un souffle poétique puissant
(Gaston Bridel, "24Heures")

L'important est de ne pas manquer les rendez-vous. Dunilac les évoque avec une force incantatoire nouée d'interrogation profonde et de résolution exigeante, ce qui ne l'empêche pas de faire prendre son pied au soleil ou de flatter du regard les vergers à rebrousse-poil. Un poète sans complaisance, mais sans snobisme.(Christiane Givord, "L'Express)

Ne s'agit-il pas, ici encore, de ce réel éveillé, sans quoi l'identité vie ne peut faire que semblant de vivre! (Pierrette Micheloud "Construire")

Le monde poétique de l'auteur transcende le réel. Les objets s'allègent, deviennent transparents, renvoyant tout autant à un état d'âme qu'à une matérialité tangible. Il y a interpénétration parfaite de l'extérieur et de l'intérieur (Marianne Ghirelli, "Le Matin")

De manière passionnée et convaincante, Julien Dunilac fait émerger la double signification, religieuse et poétique, du personnage de Belle. Un riche tissu de références tant littéraires que picturales, architecturales, religieuses et stylistiques amplifie les images du poème, faisant participer le lecteur à la quête de Lancelot et d'Orphée, de Don Quichotte et du psalmiste, du poète des Cantiques des cantiques et d'Eluard…(Marion Graf, "Le Journal de Genève")

Dans "La Passion selon Belle", par Julien Dunilac, la figure féminine organise l'univers du narrateur, guide sa quête d'un essentiel dont elle est l'inaccessible représentation. Belle est intemporelle et cosmique, Vanité donc de l'apparence…Belle en son énigme engendre non seulement la parole poétique, mais encore l'interrogation susceptible d'amener l'Homme à une prise de conscience de soi parmi les autres (Edith Haberssaat, "La revue de Belles-Lettres")

Ici encore, cette remontée des gouffres de la nuit vers l'évidence de la lumière se ponctue de ces instants-éclairs, de ces visions aussi brûlantes que fugaces où il semble que la vie puise son énergie et concentre ses attraits (Francis Bourquin, "Le Journal du Jura")

"Belle" è la luce nella qualle il poeta sente avvolto, ad ogni momento persa e rienventata quasi surrreale, che lo attira sensa pregua presso il suo stagno di sogno nascosto al "bois de Bondy" ove entra in multiple porte dando tutto sensa ritorno (Alfredo Gilvannini, "Il Dovere")

La limpidité classique des images, l'esprit clair, ouvert à la présence des mystères dans le souffle du vent, la mouvance de la mer et le parcours des saisons, font souvent penser à Virgile et à Théocrite.

"Heureusement, nous avons quand même de vrais poètes : les Chessex…et Julien Dunilac, dont le Plein ciel est un chef-d'œuvre d'inspiration et de musique.
(Jacqueline Thévoz, "Le Républicain").

Julien Dunilac - Hôtel Le Soleil

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Une suite de récits ou nouvelles, avec souvent pour thème central les acteurs de notre vie contemporaine dévoilés par un changement de décor, d’habitudes ou de références culturelles.

Julien Dunilac - Précaire victoire

Poèmes
Illustrations Pietro Sarto

A propos de *Précaire victoire"

L'association de l'automne de la nature à celui de l'homme figure parmi les classiques, mais la forme que lui confèrent les poèmes de Julien Dunilac est faite d'émouvante authenticité.
(Mireille Schnorf, "Feuille d'Avis de Vevey")

Julien Dunilac - George Sand sous la loupe

Essai

Julien Dunilac - Mythologiques

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Poèmes

Venant après L’Un et La Passion selon Belle, Mythologiques prolonge et reserre la recherche d’une unité perdue, d’un lieu de coïncidence entre le monde tangible et la réalité intérieure.

A propos de *Mythologiques"

L'ensemble du recueil baigne dans une espèce de panthéisme antique, comme habité par Thémis et par le poète. Une poésie de l'unité, de la joie de vivre, une poésie de la clarté méditerranéenne
(Gaston Bridel, "24Heures")

Jedes der Gedichte ist eine verhaltene, aber endrigliche Beschwörung der Themis, obwohl fordergründig Licht und Schatten, Wind und Meer, Früchte und Blumen, der Wechsel der jahreszeiten, die Wandelbarkeit der ehernen Zeit in ruhigen und melodischen stark verknappten freien Versen evoziert der Hoffnung, der Entfaltung und Erneuerung stehen (Marianne Ghirelli, "Neue Zürcher Zeitung")

La structure poétique est fortement unitaire, et pas seulement celle d'un simple recueil de vers. De plus il convient d'admirer l'exploit, dans La passion selon Belle, et dans Mythologiques, de répéter dans chaque strophe, avec une constance et une discipline que le poète s'est lui-même imposées, l'invocation de Belle et de Thémis, comme dans une litanie, sans jamais tomber dans la monotonie ou donner l'impression d'un artifice, tant l'univers imaginaire est riche et tant est consommée l'habileté technique de l'artisan.
Le mètre est celui du vers libre, souvent bref, parfois composé d'un seul mot, quasi un écoulement d'images, voix, sons, couleurs dans des strophes très libres et de longueur variable. Le style elliptique, avec l'abolition de passages intermédiaires évidents et du "trop-dit", la capacité de saisir les synesthésies et correspondances, la langue riche et choisie, le ton toujours élevé et, je dirais, religieux, font de Dunilac un héritier du symbolisme et l'apparentent également au meilleur hermétisme, sans que son discours ne renonce jamais à la transparence et à la clarté.
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Ces vers si simples et significatifs qui ferment Mythologiques avec une sereine et stoïque acceptation, également de la finitude du destin du poète et de toutes choses créées, nous rappellent, pour la seconde fois, des vers de Montale: ceux qui concluent l'ultime lyrique de la série Mediterraneo des Ossi di seppia: "à toi (la mer) je me rends à l'unité. Je ne suis / qu'étincelle d'un thyrse, Bien que, je le sais / cela et rien d'autre est ma signification". Cette consonance, certainement fruit d'un polygénisme avec l'un des sommets de la poésie du dix-neuvième est la confirmation de l'importance européenne de la poésie de Julien Dunilac et de l'existence d'un climat commun, bien reconnaissable de la poésie de l'Occident".
(Gerardo Vacana, "Thémis et l'immanente beauté du Monde" in Mitologico, en préface à sa traduction des Mythologiques)

Julien Dunilac - La passion selon Belle

Poèmes

A propos de "La passion selon Belle" et de "Plein ciel"

Une œuvre puissante, souvent superbe, forte et soutenue de bout en bout par un souffle poétique puissant
(Gaston Bridel, "24Heures")

L'important est de ne pas manquer les rendez-vous. Dunilac les évoque avec une force incantatoire nouée d'interrogation profonde et de résolution exigeante, ce qui ne l'empêche pas de faire prendre son pied au soleil ou de flatter du regard les vergers à rebrousse-poil. Un poète sans complaisance, mais sans snobisme.(Christiane Givord, "L'Express)

Ne s'agit-il pas, ici encore, de ce réel éveillé, sans quoi l'identité vie ne peut faire que semblant de vivre! (Pierrette Micheloud "Construire")

Le monde poétique de l'auteur transcende le réel. Les objets s'allègent, deviennent transparents, renvoyant tout autant à un état d'âme qu'à une matérialité tangible. Il y a interpénétration parfaite de l'extérieur et de l'intérieur (Marianne Ghirelli, "Le Matin")

De manière passionnée et convaincante, Julien Dunilac fait émerger la double signification, religieuse et poétique, du personnage de Belle. Un riche tissu de références tant littéraires que picturales, architecturales, religieuses et stylistiques amplifie les images du poème, faisant participer le lecteur à la quête de Lancelot et d'Orphée, de Don Quichotte et du psalmiste, du poète des Cantiques des cantiques et d'Eluard…(Marion Graf, "Le Journal de Genève")

Dans "La Passion selon Belle", par Julien Dunilac, la figure féminine organise l'univers du narrateur, guide sa quête d'un essentiel dont elle est l'inaccessible représentation. Belle est intemporelle et cosmique, Vanité donc de l'apparence…Belle en son énigme engendre non seulement la parole poétique, mais encore l'interrogation susceptible d'amener l'Homme à une prise de conscience de soi parmi les autres (Edith Haberssaat, "La revue de Belles-Lettres")

Ici encore, cette remontée des gouffres de la nuit vers l'évidence de la lumière se ponctue de ces instants-éclairs, de ces visions aussi brûlantes que fugaces où il semble que la vie puise son énergie et concentre ses attraits (Francis Bourquin, "Le Journal du Jura")

"Belle" è la luce nella qualle il poeta sente avvolto, ad ogni momento persa e rienventata quasi surrreale, che lo attira sensa pregua presso il suo stagno di sogno nascosto al "bois de Bondy" ove entra in multiple porte dando tutto sensa ritorno (Alfredo Gilvannini, "Il Dovere")

La limpidité classique des images, l'esprit clair, ouvert à la présence des mystères dans le souffle du vent, la mouvance de la mer et le parcours des saisons, font souvent penser à Virgile et à Théocrite.

"Heureusement, nous avons quand même de vrais poètes : les Chessex…et Julien Dunilac, dont le Plein ciel est un chef-d'œuvre d'inspiration et de musique.
(Jacqueline Thévoz, "Le Républicain").

Julien Dunilac - François Mitterrand sous la loupe

La façade des hommes politiques est colorée par les nécessites publiques. Leur écriture les trahit donc plus sûrement que leurs déclarations officielles.
L'analyse graphologique nous montre que François MITTERRAND est une personnalité riche, contradictoire, autoritaire, tout à la fois séduisante et cassante, portée à la réflexion et tout entière tendue vers l'action.
Derrière l'image monolithique du chef de parti, surgit, toute en nuances, celle d'un homme passionnant et paradoxal.

Julien Dunilac - Futur mémorable

Poèmes

A propos de futur mémorable

"Futur mémorable", tourment éternel des esprits d'élite en quête de la vérité. Julien Dunilac l'imagine avec des accents de puissant poète
(Léon Richoz, "La Liberté")

Comme Jean Follain, Julien Dunilac pense que la poésie est un état d'âme, avant d'être un acte de création et d'écriture (Le Promeneur de la Seine, "Gazette littéraire")

Julien Dunilac - L’Un

Poèmes

Julien Dunilac - Revue Neuchâteloise

Julien Dunilac - Passager clandestin

Poèmes

A propos de "Passager clandestin"

A lire son «Passager clandestin » ce qui frappe de prime abord, c'est peut-être justement ce souci, cette volonté, je dirais même ce goût de rompre avec le monde trop familier qu'il soit celui des choses ou celui des mots. Ecoutons-le redonner à des expressions courantes, par une sorte de rapprochement cocasse qui, tout à la fois les démasque et les ravive, une nouvelle vertu d'étonnement
(Francis Bourquin, "La Gazette littéraire")

Julien Dunilac - Les mauvaises têtes

Premier roman de Julien Dunilac, paru en 1958. Il se trouve au Fonds Julien Dunilac de la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, avec les nombreux commentaires médiatiques auxquels il a donné lieu, notamment un article de la Gazette de Lausanne et un des Basler Nachrichten, deux titres aujourd'hui disparus.

Julien Dunilac - Corps et biens

Poèmes

Julien Dunilac - La part du feu

Poèmes

A propos de "La part du feu"

Quant à "La part du feu", le ton en est décidé, plus rhétorique aussi. Cela ne m'a pas retenu de goûter certaines pièces de ce recueil
(Charly Guyort, "L'Express")

C'est le cœur que l'on sent battre en ce recueil et jamais les tambours des armées de la haine et de la vengeance dont, dans certains milieux d'esthètes, on nous sert des plats singulièrement épicés
(Félicien Marceau, "Le Courrier")

Travail excitant, chaîne ininterrompue de notations, d'états d'âme constituant une autobiographie du poète, un journal intime, d'autant plus sympathique et concret que l'auteur concilie avec bonheur les préoccupations de sa vie quotidienne (Hervé Favre)

Julien Dunilac - La vue courte

Poèmes

A propos de "La vue courte"

Comme vous êtes grand poète pour nous donner tout cela à pleine manne, en toute saison le beau pays lacustre…
(Gaston Bachelard)